Le PSOE souhaite pénaliser les "faux thérapies de conversion" qui visent à éliminer ou nier l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'expression de genre. Cette semaine, le groupe parlementaire a enregistré une Proposition de Loi Organiques pour modifier le Code Pénal. L'objectif est de donner un cadre juridique à cette mesure.
Victor Gutiérrez, secrétaire LGTBI des socialistes et député, dénonce ces pratiques comme des formes de torture et de violence inacceptables en démocratie. Il souligne que le PSOE a été le seul parti à inclure dans son programme électoral la criminalisation de ces thérapies, affirmant que cette proposition est un pas en avant dans leur lutte.
La Proposition de Loi prévoit des peines de prison de six mois à deux ans pour quiconque applique des méthodes visant à modifier ou réprimer l'orientation sexuelle d'une personne. Cela inclut des techniques psychologiques, physiques ou pharmacologiques.
Les sanctions seront aggravées si la victime est un mineur, si la violence est utilisée, ou si le coupable appartient à une organisation. Dans ces cas, la peine d'inéligibilité pour les professions éducatives pourra aller de trois à cinq ans supplémentaires.
Lorsque des personnes morales sont responsables des délits, une amende de six mois à deux ans sera imposée. Cela peut également inclure la dissolution de l'entité, la suspension de ses activités, ou l'interdiction d'obtenir des subventions publiques.
Victor Gutiérrez souligne que cette initiative est cruciale, car elle rendra les thérapies de conversion illégales en Espagne. Il insiste sur l'importance de cette mesure à un moment où les droits du collectif LGTBI sont menacés à l'échelle mondiale.
Cette proposition arrive à un moment où les droits des personnes LGTBI sont attaqués, tant en Espagne qu'à l'étranger. Gutiérrez met en garde contre les risques que représentent certains dirigeants, comme Carlos Mazón, qui ouvrent la voie à ces pratiques néfastes.
Il évoque également les répercussions des décisions politiques, comme celles d'Isabel Díaz Ayuso, qui ont affaibli les lois LGTBI en Madrid. Ces actions pourraient permettre la continuation de ces pratiques de torture sous couvert de thérapies.
En somme, la proposition du PSOE représente une avancée significative dans la protection des droits des personnes LGTBI en Espagne. En pénalisant les "faux thérapies de conversion", le gouvernement s'engage à défendre la dignité et les droits fondamentaux de tous, en particulier des plus vulnérables.