La renovation autonómica du PSOE a pris fin ce dimanche avec les primaires en Cantabrie. Ces élections ont opposé le candidat à la réélection, Pablo Zuloaga, au député national Pedro Casares. Dans cette communauté, la continuité de la fédération était assurée, car les deux candidats sont proches de Pedro Sánchez.
Outre Cantabrie, six autres communautés, toutes dirigées par le PP, ont vu leurs dirigeants socialistes renouvelés. Dans cinq d'entre elles, le changement s'est opéré sans élections internes. Par exemple, María Jesús Montero a remplacé Juan Espadas en Andalousie, et Óscar López a succédé à Juan Lobato à Madrid.
À La Rioja, Javier García a pris la place de Concha Andreu. En outre, à Murcie, Francisco Lucas a été élu après avoir battu Diego Conesa, qui avait dû renoncer en raison d'une imputation pour présumée prévarication. Tous ces nouveaux leaders sont alignés avec la direction de Ferraz.
Les primaires en Extremadura ont également été marquantes. Miguel Ángel Gallardo, président de la députation de Badajoz, a affronté Esther Gutiérrez, soutenue par la direction nationale du PSOE. Gallardo a remporté cette élection avec un soutien accru par rapport à dix mois auparavant.
Cette fédération est désormais considérée comme la seule critique aux côtés de celle de Castilla-La Mancha, dirigée par Emiliano García-Page. Avec la fin de la renovation autonómica, les changements au sein des instances provinciales sont à prévoir dans les semaines à venir.
En Andalousie, la fracture interne laissée par l'ancien secrétaire général du PSOE se fait sentir dans les groupes provinciaux. La plupart d'entre eux prévoient des primaires, ce qui serait un revers pour María Jesús Montero. Sevilla semble être la seule province à éviter ce conflit, avec Javier Fernández comme candidat à la réélection.
En revanche, à Jaén, Juan Latorre fait face à une concurrente, Ángeles Férriz. Dans d'autres provinces comme Almeria et Huelva, des candidatures solides se forment pour remplacer les secrétaires provinciaux actuels. Les résultats des primaires pourraient être déterminants pour l'avenir du parti dans cette région.
Dans la Communauté Valencienne, les congrès provinciaux représentent un défi pour Diana Morant, ministre de la Science. Elle a pris la tête du PSPV-PSOE moins d'un an auparavant, sans passer par les primaires. Le contrôle de la province de Valence sera crucial pour sa position.
Carlos Fernández Bielsa, ancien rival de Morant, souhaite conserver son poste de secrétaire général. À Castellón, Samuel Falomir semble bien positionné pour remporter les primaires, soutenu par l'appareil du parti. À Alicante, le passage de relais se fera sans heurts grâce à un accord préalable.
En Aragon, des incertitudes demeurent quant à l'avenir. Mayte Pérez envisage de se présenter à la réélection en tant que secrétaire générale de Teruel. Bien que l'entourage de Pilar Alegría ne prévoie pas de candidature alternative, un rival pourrait émerger.
À Huesca, la réélection de Fernando Sabés semble acquise, tandis que le secrétaire général de l'assemblée de Zaragoza, Juan Antonio Sánchez Quero, n'a pas encore fait connaître ses intentions. Les tensions internes et les rivalités pourraient influencer les résultats des prochaines élections.
En résumé, le PSOE traverse une période de renouvellement et de défis internes. Les récentes primaires en Cantabrie et dans d'autres régions témoignent d'une dynamique de changement. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer comment ces transformations affecteront le parti à l'échelle nationale.