Ce matin, des agents de la Unidad Central Operativa de la Guardia Civil se sont rendus à la sede du PSOE située rue Ferraz à Madrid. Ils ont également visité le Ministère des Transports, la Direction Générale des Routes et l'opérateur ferroviaire Adif. Cette opération répond aux demandes d'informations formulées par le juge Leopoldo Puente dans le cadre de l'enquête sur le cas de Koldo.
Le magistrat cherche à approfondir les indices de corruption révélés dans le rapport de la UCO concernant l'ancien secrétaire d'organisation du Parti Socialiste, Santos Cerdán. Il a demandé la collaboration de Ferraz pour obtenir des informations cruciales.
Le juge a autorisé les enquêteurs à examiner des comptes, des biens immobiliers et la messagerie électronique de Santos Cerdán au PSOE. Il a également inclus la messagerie de José Luis Ábalos durant son mandat en tant que ministre de Fomento.
Après plus de deux heures à l'intérieur, les agents ont quitté la sede socialiste vers 14h30. Ils ont également quitté le Ministère des Transports, mais ont poursuivi leur travail chez Adif et à la Direction Générale des Routes.
Selon des sources de l'enquête, les agents cherchent des dossiers de contrats qui pourraient avoir été manipulés par le réseau dirigé par Cerdán, Ábalos et son proche collaborateur, Koldo García. Ils s'intéressent également aux comptes bancaires des personnes impliquées, ainsi qu'à tout bien ayant trait à leur situation financière.
Dans le cadre de l'enquête, le juge Puente a demandé à la UCO d'accéder et de cloner le contenu de la messagerie électronique personnelle de l'ex-ministre Ábalos. Pour Ferraz, il a autorisé l'accès aux installations pour cloner le contenu de la messagerie de Cerdán.
Des agents de la police judiciaire se sont également présentés à la sede fédérale du PSOE pour cloner le courriel de Santos Cerdán. Le PSOE a déclaré qu'il collabore pleinement avec la justice, affirmant sa transparence dans cette affaire.
Le juge Puente a également transmis des indications concernant un présumé délit impliquant l'ancienne présidente d'Adif, Isabel Pardo de Vera, et l'ancien directeur général des Routes, Javier Herrero. Il a demandé à la juge de l'Audience Nationale d'examiner ces faits.
Cette enquête met en lumière des allégations de corruption au sein du PSOE, avec des implications pour plusieurs figures politiques. La collaboration entre les institutions et les autorités judiciaires est essentielle pour faire la lumière sur ces accusations. Le processus judiciaire se poursuit, et des révélations supplémentaires pourraient émerger dans les jours à venir.