Reform UK critiqué pour les publications offensantes de ses candidats

Critiques de Reform UK pour des publications offensantes

Reform UK est sous le feu des critiques pour avoir sélectionné des candidats qui ont publié des messages haineux, promu des théories du complot d'extrême droite et exprimé des louanges pour des extrémistes. Malgré les affirmations de Nigel Farage d'avoir renforcé le processus de vérification du parti, le groupe de campagne Hope Not Hate a mis en lumière des exemples qui contredisent ces déclarations.

Les efforts de vérification du parti

Reform UK a recruté plus de 1 600 candidats pour les élections locales du 1er mai. Farage a affirmé que le parti avait mis en place un système de vérification comparable, voire meilleur, que ceux des autres partis. Il a mentionné que de nombreux candidats avaient été rejetés pour des propos inappropriés sur les réseaux sociaux.

Malgré ces affirmations, Hope Not Hate a trouvé des exemples de publications provenant de 14 candidats actuels de Reform UK. Ces publications vont à l'encontre des efforts de professionnalisation du parti, qui ont suivi des scandales de racisme lors des élections générales de l'année précédente.

Exemples de publications problématiques

Parmi les publications examinées, un candidat de Reform UK a déclaré qu'une grande bombe nucléaire devrait être utilisée pour éliminer l'Islam du monde. Un autre a qualifié Bradford de "shithole" en raison de sa population musulmane. Ces déclarations, certaines datant de cette année et d'autres d'il y a dix ans, étaient accessibles lors de la sélection des candidats.

Les publications problématiques continuent d'émerger, même si certaines ont été supprimées ou cachées depuis la sélection des candidats. L'absence de réponse de la part du siège de Reform UK soulève des questions sur la rigueur de leur processus de vérification.

Les réactions des candidats

Steven Biggs, un candidat espérant remporter un siège à Pelton, a posté en 2015 que "l'Islam n'a pas sa place sur cette terre". Bien que ce message ait été visible la semaine dernière, il a depuis été supprimé. Biggs a également partagé des liens vers le parti anti-Islam Britain First sur son compte Facebook.

Un autre candidat, Isaiah-John Smith Reasbeck, a fait des déclarations similaires sur X, qualifiant Bradford de l'un des plus grands "shitholes" d'Europe. Bien que ce message ait été supprimé, son compte demeure actif et le présente comme candidat de Reform UK.

Des publications controversées continuent d'apparaître

Howard Rimmer, un autre candidat, a partagé des publications d'un groupe se décrivant comme "un foyer pour les patriotes désillusionnés". Il a relayé des théories du complot, affirmant que des personnes à faible quotient intellectuel sont traitées avec indulgence par la justice. Ces publications soulèvent des inquiétudes quant aux valeurs défendues par Reform UK.

De plus, Trevor Bridgwood a partagé un article sur l'immigration musulmane, suggérant qu'elle vise à "supplanter la population native". Bien que Bridgwood ait été contacté pour des commentaires, aucune réponse n'a été reçue, laissant planer des doutes sur la position du parti.

Conclusion

Reform UK fait face à des critiques croissantes concernant les publications de ses candidats, remettant en question l'efficacité de son processus de vérification. Alors que Farage prétend que des mesures ont été prises pour éviter des scandales, les exemples révélés par Hope Not Hate montrent que des propos extrêmes persistent au sein du parti. Cela soulève des interrogations sur l'avenir de Reform UK et sa capacité à se distancier de l'extrême droite.