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B.c. Company présente ses excuses pour la référence à '51e État' dans une publicité après une réaction en ligne.

Publié le : 20 mars 2025

Excuses de la société de Colombie-Britannique pour une publicité controversée

Une entreprise de Richmond, en Colombie-Britannique, a présenté ses excuses après qu'une fresque publicitaire dans une station de transit a suscité une vive réaction en ligne. Cette fresque faisait référence à l'idée de devenir le "51e état" des États-Unis, ce qui a provoqué l'indignation du public, surtout dans le contexte des menaces d'annexion formulées par le président américain.

Retrait de la fresque publicitaire

La société de vitamines Herbaland a décidé de retirer son annonce à la station SkyTrain de Vancouver City Centre. Cette fresque mettait en avant une sélection de produits de l'entreprise, accompagnée d'une feuille d'érable et d'un texte indiquant : "Herbaland fièrement fabriqué dans (le 51e état) Canada." Le terme "(le 51e état)" était barré en blanc, mais cela n'a pas suffi à apaiser les critiques.

Les commentaires en ligne ont qualifié cette annonce de "complètement inacceptable, même en tant que blague". Un professeur de marketing a également souligné que cet incident était une leçon sur le timing et le ton appropriés pour les entreprises.

Réactions du public et analyse

Les réactions à cette annonce ont été particulièrement négatives, avec 90 % des Canadiens ne souhaitant pas devenir le 51e état. Cela montre que le public est sensible à la question de l'identité canadienne, surtout face aux menaces d'annexion de Trump. Les internautes ont estimé que Herbaland ne "lisait pas la pièce", ce qui a conduit l'entreprise à présenter des excuses.

Dans une déclaration, la société a affirmé qu'elle ne soutenait pas l'idée que le Canada devienne le 51e état des États-Unis. Elle a reconnu que même mentionner cette notion, même pour s'y opposer, était de mauvais goût.

Perception de la fresque par le public

Malgré la controverse, certains passants à la station Vancouver City Centre ont trouvé la fresque audacieuse. Roxanne Tayler a commenté : "Ça a l'air audacieux, mais c'est aussi un peu taquin avec le barré." Cependant, d'autres experts, comme Joanne McNeish, ont souligné que le ton de l'annonce était inapproprié, surtout dans un contexte économique difficile.

McNeish a noté que le moment était mal choisi, car les tarifs de Trump compliquent la vie des Canadiens. Elle a ajouté qu'il n'y a rien de mal à affirmer que l'on est une grande entreprise canadienne, mais que les mots de Herbaland étaient "mauvais moment, mauvaise blague."

Conclusion

La fresque publicitaire de Herbaland illustre les défis auxquels les entreprises peuvent être confrontées en matière de communication. Dans un climat politique tendu, il est crucial de faire preuve de sensibilité et de réflexion. Les excuses de l'entreprise soulignent l'importance de comprendre le contexte et les sentiments du public.