
Une récente publicité pour des injections de perte de poids a été interdite par l'Advertising Standards Authority (ASA) pour avoir ciblé les nouvelles mamans. Cette décision souligne l'importance de la responsabilité dans la publicité, surtout lorsqu'il s'agit de sujets sensibles comme la perte de poids après l'accouchement.
Selon l'ASA, la publication sur les réseaux sociaux de MedExpress a utilisé un stéréotype de genre nuisible. Elle suggérait que les femmes devaient prioriser la perte de poids immédiatement après avoir donné naissance. Cette approche a été jugée irresponsable, car elle exploite les insécurités liées à l'image corporelle.
En plus de MedExpress, deux autres entreprises, SkinnyJab et CheqUp, ont également vu leurs publicités interdites pour des raisons similaires. L'ASA a précisé qu'il est illégal de faire de la publicité pour des médicaments de perte de poids uniquement sur prescription au grand public.
La pression pour perdre du poids semble être plus forte que jamais, surtout au moment des résolutions du Nouvel An. MedExpress a diffusé une vidéo sur Instagram montrant une femme prenant un selfie avec un message suggérant une méthode de perte de poids après l'accouchement. L'ASA a noté que cette publicité était irresponsable, car elle renforçait les stéréotypes liés à l'image corporelle.
En réponse à cette interdiction, MedExpress a déclaré avoir renforcé ses processus internes de validation et amélioré la gouvernance publicitaire pour éviter de futurs problèmes. Cela montre un engagement à respecter des normes éthiques plus élevées dans leurs campagnes.
Les publicités de CheqUp, qui sont apparues sur des plateformes comme Facebook et TikTok, ont également suscité des plaintes. L'une d'elles montrait une femme se regardant dans un miroir avec une citation suggérant une stigmatisation liée à la taille. L'ASA a souligné que cela mettait l'accent sur l'apparence physique plutôt que sur la santé.
Bien que CheqUp ait défendu son message en affirmant que l'objectif était de promouvoir un poids sain, l'ASA a contesté cette interprétation. La société propose des injections de perte de poids sur prescription et a rapidement retiré la publicité pour se conformer aux directives de l'ASA.
Les injections de perte de poids, initialement développées pour aider les patients diabétiques, sont devenues populaires pour des raisons cosmétiques. Des célébrités comme Adele et Elon Musk ont ouvertement parlé de leur utilisation, ce qui a contribué à leur popularité croissante. Cependant, cette tendance soulève des questions éthiques sur l'utilisation de ces traitements.
SkinnyJab a également été touché par cette décision. Son fondateur a été critiqué pour avoir présenté des injections comme un moyen de perte de poids, ce qui a été considéré comme une publicité plutôt qu'une ressource informative. La société a indiqué qu'elle révisait sa stratégie de communication pour se conformer aux réglementations en vigueur.
La récente interdiction des publicités pour des injections de perte de poids souligne la nécessité d'une responsabilité accrue dans le marketing, en particulier dans le domaine de la santé. Les entreprises doivent être conscientes de l'impact de leurs messages sur les consommateurs, surtout dans un contexte où la pression sociale pour atteindre des idéaux de beauté peut être écrasante.