Les Mossos d'Esquadra ont restreint l'enquête interne concernant la fuite de Carles Puigdemont aux trois agents arrêtés pour l'avoir aidé. Cette décision a été expliquée par cinq policiers de la Comissaria General de Investigació Interna qui ont témoigné devant la juge.
Les agents ont précisé qu'ils se sont concentrés sur l'analyse de photographies et d'images fournies par leurs supérieurs. Ces images concernaient les événements des 7 et 8 août, jours de la fuite de l'ancien président de la Generalitat.
Selon les sources juridiques, l'instructeur a remis des photos des agents à examiner. De plus, il a indiqué de se limiter aux faits de ces deux jours, malgré les soupçons que Puigdemont était déjà à Barcelone depuis le 6 août.
Une des accusations populaires, Hazte Oír, a récemment demandé de nouvelles diligences. Cela inclut des déclarations de plusieurs personnalités, y compris l'ancien président Pere Aragonès et le président du Parlament, Josep Rull.
Ils souhaitent également interroger un bombero qui a accompagné Puigdemont lors de sa visite à Barcelone. Ce témoin pourrait fournir des informations cruciales sur les événements de ce jour-là.
L'ancien commissaire des Mossos d'Esquadra, Eduard Sallent, devra également témoigner. Sa comparution est prévue pour le 30 juin, où il devra rendre des comptes sur le rapport du dispositif policier.
La juge a convoqué Sallent et deux autres responsables pour discuter du rapport demandé par le Tribunal Suprême. Ce rapport concerne le dispositif défaillant mis en place pour arrêter Puigdemont.
Cette affaire continue d'évoluer, avec des témoignages importants à venir. Les Mossos d'Esquadra et les autorités judiciaires cherchent à clarifier les circonstances entourant la fuite de Carles Puigdemont. Les développements futurs seront cruciaux pour comprendre pleinement cet incident.