Vladimir Putin a choisi de ne pas répondre à l'invitation de Volodimir Zelenski, évitant ainsi une rencontre à Istanbul. Malgré la volonté de Donald Trump de participer aux négociations, le Kremlin a annoncé que ni Putin ni le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, ne seraient présents. La délégation russe sera dirigée par une figure moins influente.
La délégation sera menée par Vladimir Medinsky, ancien ministre de l'Éducation, et le viceministre de la Défense, Alexander Fomin. Ces derniers ont déjà participé aux discussions entre les deux pays en 2022, peu après l'invasion de l'Ukraine. La présence de ces personnalités montre que Putin préfère rester à l'écart des négociations.
Igor Kostyukov, directeur de la Direction Principale de Renseignement du GRU, le service de renseignement militaire russe, fera également partie de l'équipe. Cette réunion en Turquie est prévue pour jeudi, marquant les premières discussions directes depuis 2022.
Ukrainien, Zelenski a exprimé sa volonté de rencontrer personnellement Putin, malgré le fait que l'Ukraine préférait d'abord une trêve avant d'entamer des discussions. En réponse à cette situation, l'Ukraine a décidé de renforcer ses exigences. La composition de la délégation ukrainienne est plus élevée, avec des personnalités clés comme Andriy Yermak et Andriy Sybiha.
Avant l'annonce de la délégation russe, Kiev attendait des nouvelles pour déterminer ses prochaines étapes. Selon Zelenski, l'Ukraine est prête à explorer tous les formats de négociations.
Du côté des États-Unis, le secrétaire d'État Marco Rubio et l'envoyé présidentiel Steve Witkoff arriveront en Turquie le 16 mai, juste après les discussions. Le ministre des Affaires étrangères ukrainien a confirmé une rencontre avec Rubio. Cela montre l'intérêt des États-Unis dans la situation actuelle.
La décision de Putin de ne pas se rendre à Istanbul a également conduit à l'annulation de la participation de Trump. Cette dynamique pourrait influencer le cours des négociations à venir.
La situation entre Russie et Ukraine reste tendue, avec des enjeux diplomatiques importants. Les rencontres prévues en Turquie pourraient ouvrir la voie à des discussions cruciales, malgré l'absence de figures majeures du côté russe. Les deux parties semblent prêtes à explorer des avenues de négociation, mais les obstacles demeurent.