Gerardo Cuerva aspire à reconduire son mandat à la tête de la Confédération Espagnole des Petites et Moyennes Entreprises lors des élections prévues le 20 mai. Il fait face à Ángela de Miguel, candidate soutenue par le président de la CEOE, Antonio Garamendi, qui estime que Cuerva ne correspond plus à ce poste.
Cuerva a récemment reçu un soutien public de la présidente de la Communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso. Ce soutien arrive à un moment où il subit des pressions pour se retirer de la course. Cuerva apprécie la défense sans réserve qu'Ayuso fait des entrepreneurs et du libre marché.
Il déclare qu'il n'y a pas de place pour la neutralité idéologique dans les affaires. Les entrepreneurs doivent défendre leurs intérêts et accueillir les politiciens qui partagent leur vision. Il espère que davantage de voix politiques soutiendront cette cause.
Cuerva a subi des pressions de la part de Garamendi pour ne pas se présenter. Il soupçonne que Garamendi a également exercé des pressions sur d'autres organisations pour qu'elles soutiennent de Miguel. Cuerva affirme que Cepyme doit avoir sa propre voix, sans être subordonnée à la volonté de Garamendi.
Concernant la relation avec Garamendi, Cuerva souligne qu'il ne s'agit pas seulement d'une friction personnelle, mais d'un problème plus profond. Il mentionne un incident survenu après la publication d'un manifeste l'été dernier, qui a mis en lumière des tensions croissantes.
Cuerva souhaite que l'assemblée électorale permette un vote libre et secret. Il encourage les membres à voter en toute conscience pour le modèle d'organisation qu'ils désirent. Il critique le modèle proposé par Garamendi, qui selon lui, impose une vision trop rigide pour le président de Cepyme.
Il reste déterminé à défendre des principes fondamentaux et des projets qui transcendent les tactiques politiques. Cuerva ne cherche pas un poste, mais une vision pour l'avenir de Cepyme et des petites et moyennes entreprises.
Cuerva évoque les récentes décisions gouvernementales, notamment la réduction de la journée de travail, qui pourrait entraîner une augmentation des coûts pour les PME. Il estime que cela représente une charge directe de 12 milliards d'euros pour les entreprises espagnoles.
Il critique également les interventions unilatérales sur les salaires et les horaires de travail, les qualifiant de barbaries. Cuerva insiste sur l'importance des négociations collectives pour aborder ces questions de manière constructive.
Gerardo Cuerva se positionne comme un défenseur des intérêts des petites et moyennes entreprises face aux pressions politiques. Il appelle à une indépendance de Cepyme et à un dialogue ouvert sur l'avenir de l'organisation. Les élections du 20 mai seront cruciales pour déterminer la direction que prendra Cepyme dans les années à venir.