Nasser al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain, fait face à des accusations sérieuses dans l'affaire Lagardère. Après une victoire récente du PSG en Ligue des champions, les nouvelles en provenance de France ont créé des tensions à Doha. Cette situation soulève des questions sur les investissements qataris en France.
Le 5 février, Nasser al-Khelaïfi a été mis en examen pour complicité d’abus de pouvoir. Cette enquête porte sur une possible tentative d'Arnaud Lagardère d'influencer un vote clé du fonds qatarien. Les autorités cherchent à déterminer si al-Khelaïfi a utilisé son influence pour changer la position de QIA lors d'une querelle interne.
Les allégations suggèrent qu'il aurait reçu des contreparties en échange de son soutien. Cependant, le porte-parole du fonds souverain a affirmé que Nasser al-Khelaïfi n'avait joué aucun rôle substantiel dans cette affaire. Cela soulève des interrogations sur la gouvernance au sein de QIA.
Malgré la gravité des accusations, le gouvernement qatari a choisi de ne pas commenter officiellement la situation. Cependant, des sources proches du pouvoir assurent qu'il n'y a aucune intention de se retirer des investissements en France. Au contraire, l'engagement de QIA dans l'Hexagone est réaffirmé.
Les dirigeants qataris semblent surpris par les rumeurs de désengagement. Ils considèrent ces insinuations comme infondées et non représentatives de leur position. La communication du Qatar reste prudente, évitant de s'engager dans des débats publics sur cette affaire.
Le fonds d'investissement souverain QIA a exprimé son soutien à Nasser al-Khelaïfi. Selon un communiqué, QIA rejette fermement toute allégation de conduite inappropriée. Le porte-parole a précisé que les décisions concernant les investissements sont gérées par les dirigeants, et non par des membres du conseil d'administration comme al-Khelaïfi.
Cette déclaration vise à clarifier la position de QIA et à dissiper les doutes concernant l'implication d'al-Khelaïfi dans l'affaire Lagardère. La gouvernance d'entreprise de QIA repose sur des pratiques solides, et al-Khelaïfi n'était pas en mesure d'influencer les décisions relatives à Lagardère.
La mise en examen de Nasser al-Khelaïfi soulève des questions importantes sur la gouvernance et les pratiques commerciales au sein du PSG et de QIA. Bien que le soutien du fonds souverain soit clairement exprimé, les tensions entre le Qatar et la France pourraient avoir des répercussions sur l'avenir des investissements qataris. La situation reste à suivre de près.