Les Quakers ont exprimé leur indignation face aux six arrestations survenues dans leur meeting house. Ils qualifient ces actions de "violation agressive". Les arrestations concernent des membres de Youth Demand, accusés de conspiration pour causer un trouble public, une première dans l'histoire récente des Quakers en Grande-Bretagne.
Plus de 30 agents de police ont effectué les arrestations lors d'une réunion à Westminster, selon Youth Demand. La Metropolitan Police a déclaré que le groupe avait l'intention de "paralyser" Londres en avril, en utilisant des tactiques comme des barrages routiers.
Mr Parker, un représentant des Quakers, a souligné qu'il ne se souvenait pas d'arrestations à un meeting house auparavant. Il a déclaré : "L'élimination forcée de jeunes manifestants démontre ce qui se passe lorsque la société criminalise la protestation." Il a insisté sur l'importance de la liberté d'expression et de réunion dans une démocratie.
Les arrestations ont également été suivies de cinq autres le lendemain, portant le total à onze. Ces actions policières ont provoqué un débat sur le droit à la manifestation et la manière dont les autorités gèrent les mouvements sociaux.
Youth Demand se décrit comme une campagne de résistance pour mettre fin au génocide. Le groupe a débuté des actes de désobéissance civile l'année dernière, avec des revendications telles que l'arrêt du commerce avec Israël et la collecte de fonds auprès des plus riches pour compenser les conséquences de l'utilisation des combustibles fossiles.
Les membres de Youth Demand ont déjà mené des actions symboliques, comme placer des chaussures d'enfants devant la maison de Sir Keir Starmer. Ces manifestations visent à attirer l'attention sur des enjeux cruciaux, notamment le changement climatique et les droits humains.
La secrétaire d'État à l'Intérieur, Yvette Cooper, a commenté les événements en affirmant que les priorités du gouvernement incluent la réduction de la violence grave et le retour à une police de proximité. Elle a précisé que les arrestations étaient justifiées par des soupçons de conspiration pour troubler l'ordre public.
La Metropolitan Police a reconnu l'importance du droit à la protestation, mais a précisé que Youth Demand avait annoncé des intentions de perturber Londres. Ils ont donc agi pour prévenir des activités qui pourraient mener à des troubles graves.
Les événements autour des arrestations au meeting house Quaker soulèvent des questions importantes sur le droit à la manifestation et la réponse des autorités face aux mouvements sociaux. Les Quakers et d'autres groupes défendent le droit à la protestation pacifique, tandis que les forces de l'ordre doivent gérer des situations complexes pour maintenir l'ordre public.