
Un des trois hommes de la région de Québec accusés de participation à des activités terroristes a été libéré sous caution. Simon Angers-Audet, âgé de 24 ans, a obtenu sa liberté vendredi, avec pour conditions de rester chez sa famille et de tenir le RCMP informé de ses déplacements.
Son avocat, Jessy Héroux, a indiqué que la Cour supérieure du Québec avait annulé une décision antérieure qui lui refusait cette libération. Les éléments de preuve présentés lors de l'audience de caution, ainsi que les raisons de la décision, sont soumis à une interdiction de publication.
Les autorités allèguent qu'Angers-Audet, ainsi que Marc-Aurèle Chabot et Raphaël Lagacé, ont participé à un complot anti-gouvernement visant à s'emparer de terres dans la région de Québec. Ils font face à des accusations de possession d'armes et sont accusés de faciliter une activité terroriste.
Chabot fait face à une accusation supplémentaire d'avoir incité des individus à participer à des activités pour un groupe terroriste, un délit passible de la réclusion à perpétuité. Un quatrième individu, Matthew Forbes, originaire de Pont-Rouge, est également accusé de possession d'armes à feu et d'explosifs, ainsi que de possession d'articles contrôlés.
Forbes a été libéré sous des conditions strictes. Chabot et Forbes étaient des membres actifs des forces militaires de la Base des Forces canadiennes Valcartier au moment de leur arrestation, le 8 juillet. Les preuves recueillies par la police indiquent que les hommes semblaient participer à un entraînement paramilitaire.
Chabot avait également exprimé son intention d'utiliser la violence contre les autorités gouvernementales, évoquant un potentiel massacre similaire à celui de Waco lors d'un entretien dans un podcast avant son arrestation.
La situation autour de ces accusations de terrorisme soulève des questions importantes sur la sécurité et la radicalisation. Les procédures judiciaires à venir devront clarifier les implications de ces actes et la réponse des autorités face à de tels incidents.