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Un homme condamné à Quimper pour avoir filmé des femmes nues à leur insu dans les cabines d'une piscine pendant un an

Publié le : 7 février 2025

Affaire de voyeurisme à Quimper

Le procès d'un homme de 30 ans, accusé de voyeurisme, s'est tenu le 5 février 2025 au tribunal correctionnel de Quimper. Ce dernier a admis avoir filmé des femmes à leur insu, mais il a refusé d'expliquer ses motivations. L'affaire a commencé le 3 juin 2024 avec le dépôt de plainte d'une jeune femme.

Le témoignage de la victime

Cette jeune femme, en larmes, a témoigné devant le tribunal. Elle a raconté qu'elle se rendait régulièrement à la piscine et qu'un jour, alors qu'elle se déshabillait, elle a aperçu un bras avec un portable en mode vidéo. Elle a été très effrayée et s'est rhabillée rapidement, mais n'a pas pu identifier l'agresseur.

Après cet incident, elle a alerté le personnel de la piscine, qui a pu identifier le suspect. D'autres femmes ont également déposé plainte, décrivant toutes la même scène troublante. Ces expériences ont profondément marqué les victimes, qui vivent dans la peur depuis.

Le comportement du prévenu

Interpellé par la police, le prévenu a d'abord nié les faits. Lors de la perquisition, il a tenté de faire croire que le téléphone retrouvé était celui d'une amie. Cependant, les enquêteurs n'ont trouvé aucune vidéo, seulement un morceau de résine de cannabis.

Au tribunal, il a exprimé sa honte et a tenté d'expliquer son comportement. Il a affirmé qu'il n'éprouvait aucun plaisir sexuel en filmant, mais ses justifications n'ont pas convaincu le président du tribunal, qui a souligné l'ampleur des actes.

Les réactions du tribunal

Le président du tribunal a exprimé son indignation face à la gravité des accusations. Il a noté que le prévenu fréquentait la piscine plusieurs fois par semaine et a calculé qu'il aurait pu enregistrer plusieurs centaines de vidéos. Cette situation a suscité des questions sur ses véritables intentions.

Lors de l'interrogatoire, le prévenu a nié avoir choisi ses victimes, ce qui a surpris le tribunal. Les victimes étaient toutes jeunes, ce qui a soulevé des doutes sur la véracité de ses déclarations.

Conséquences judiciaires

Un examen psychiatrique a révélé un voyeurisme croissant chez l'accusé, lié à une privation sexuelle. La procureure a averti que ce type de comportement pourrait mener à des agressions sexuelles. Elle a requis une peine de dix mois de prison avec sursis et des obligations de soins.

Le tribunal a suivi cette réquisition malgré la défense, qui a souligné des troubles de la personnalité chez le prévenu. En plus de la peine de prison, il a été interdit de fréquenter les vestiaires publics pendant 10 ans.

Conclusion

Cette affaire de voyeurisme à Quimper met en lumière les enjeux de la sécurité des femmes dans des lieux publics. Les témoignages des victimes révèlent l'impact psychologique de tels actes. Le tribunal a pris des mesures pour protéger les victimes et sanctionner le comportement inacceptable du prévenu.

Quimper - Un homme condamné à Quimper pour avoir filmé des femmes nues à leur insu dans les cabines d'une piscine pendant un an