Adrien Rabiot a récemment été la cible des ultras du PSG, qui ont déployé des banderoles insultantes lors du clasico du 16 mars. Cette situation a suscité une grande indignation dans le monde du football, y compris celle de Kylian Mbappé. Les conséquences de ces actes demeurent à déterminer.
La commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel s'est réunie le 19 mars, mais n'a pas encore étudié le dossier concernant les banderoles. En effet, son règlement impose un délai de sept jours avant de convoquer les parties concernées. Les dirigeants du PSG ont exprimé leur ferme condamnation face à ces actes.
Les dirigeants ont appelé à des tribunes exemplaires, respectueuses et sereines. En raison de la trêve internationale, la prochaine réunion de la commission n'aura lieu que le 2 avril. Les acteurs du football attendent donc avec impatience l'évolution de cette situation.
Les sanctions pour le PSG pourraient être sévères. Outre une amende, une fermeture partielle ou totale de la tribune concernée est envisagée. Lors d'un match en octobre, des chants homophobes avaient déjà entraîné la fermeture partielle de la tribune Auteuil pour un match.
La commission de discipline a également décidé d'instruire le dossier concernant les incidents survenus lors du match Montpellier-Saint-Étienne, arrêté en raison de jets de fumigènes. La décision finale sera annoncée lors de la séance du 2 avril, où l'instructeur présentera son rapport.
La situation autour des banderoles anti-Rabiot et des incidents lors des matchs soulève des questions sur la relation complexe entre le PSG et ses ultras. Les décisions à venir de la commission de discipline seront cruciales pour l'avenir du club et de ses supporters.