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Des Palestiniens et des militants des droits de l'homme dénoncent le projet du ministre israélien de la Défense de construire un camp sur les ruines de Rafah

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Rafah - Des Palestiniens et des militants des droits de l'homme dénoncent le projet du ministre israélien de la Défense de construire un camp sur les ruines de Rafah

Plan controversé du ministre israélien de la Défense

Des activistes des droits humains et des critiques ont exprimé leur inquiétude après que le ministre israélien de la Défense a annoncé son intention de déplacer tous les Palestiniens de Gaza vers un camp dans la ville de Rafah. Cette déclaration, rapportée par les médias israéliens, a soulevé des préoccupations quant à une possible violation du droit international et des accusations de crimes contre l'humanité.

Détails du plan proposé

Lors d'une conférence de presse, le ministre Israël Katz a affirmé avoir ordonné à l'armée israélienne de préparer le transfert de la population palestinienne vers une "ville humanitaire" construite sur les ruines de Rafah. Selon lui, environ 600 000 Palestiniens seraient initialement regroupés dans cette zone, qui a été largement détruite par l'armée israélienne durant le conflit.

Katz a précisé que les Palestiniens ne pourraient pas quitter cette zone. Il a justifié ce plan en affirmant qu'il vise à affaiblir l'influence du groupe militant Hamas sur la population de Gaza.

Réactions des Palestiniens et des ONG

Les Palestiniens de Gaza rejettent catégoriquement ce plan. Nidal Bliha, un résident, a déclaré : "Nous resterons dans la bande de Gaza. Même si nous devons mourir, nous ne partirons pas." Cette résistance est partagée par de nombreux habitants qui craignent une nouvelle déplacement forcé.

Un rapport d'Amnesty International a également critiqué les mécanismes d'aide actuels à Gaza, affirmant qu'ils permettent à Israël d'utiliser la famine comme arme de guerre, exacerbant ainsi la situation humanitaire.

Conséquences potentielles du plan

Des experts en droits humains ont qualifié le plan de Katz de crime contre l'humanité. L'avocat israélien Michael Sfard a déclaré que ce plan constituerait une déportation déguisée, en raison des pressions exercées sur les Palestiniens. Selon lui, aucune forme de déplacement ne peut être considérée comme consensuelle dans un contexte de bombardements constants.

Amos Goldberg, historien, a souligné que ce plan pourrait aboutir à la création d'un "camp de concentration" pour les Palestiniens, remettant en question la légitimité d'un tel projet.

Réactions internationales et implications

Le gouvernement américain a également été impliqué dans des discussions concernant le déplacement des Palestiniens. Le président Donald Trump a suggéré que des pays voisins pourraient accueillir les résidents de Gaza, affirmant que ceux qui souhaitent rester devraient pouvoir le faire.

Cette proposition a suscité de vives critiques tant au sein de la communauté palestinienne qu'internationale, qui y voit une tentative de relocalisation forcée des Palestiniens. Les leaders arabes ont évoqué des alternatives de reconstruction qui éviteraient de déplacer la population.

Conclusion

Le plan du ministre israélien de la Défense a suscité une onde de choc au sein de la communauté internationale et parmi les Palestiniens. Les préoccupations concernant les violations des droits humains et les conséquences humanitaires d'un tel projet sont plus que jamais d'actualité. La situation à Gaza reste critique et l'avenir des Palestiniens incertain.

Publié le : 9 juillet 2025
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