Le pic du Canigou, symbole de la culture catalane, attire chaque année près de 30 000 randonneurs. Malheureusement, une récente ascension s'est soldée par un drame. Un homme de 45 ans a été retrouvé mort à 2 600 mètres d'altitude, par les équipes de secours en montagne.
Les CRS de l'unité de Bolquère, en plein exercice d'entraînement, ont découvert un corps dans la neige. Deux autres CRS, arrivés en hélicoptère depuis Perpignan, ont tenté d'intervenir, mais il était déjà trop tard. L'homme était décédé avant leur arrivée sur les lieux.
Le randonneur, père de deux enfants, aurait fait une chute depuis la crête du Barbet, tombant sur plus de cent mètres dans une pente enneigée. Son corps a été hélitreuillé pour être récupéré. Cette tragédie souligne les dangers des randonnées en montagne, surtout en hiver.
Un porte-parole des CRS a averti : « Les conditions hivernales rendent la situation très dangereuse. » En effet, la neige et la glace, combinées aux falaises, représentent un risque élevé pour les randonneurs non préparés. Le randonneur, qui habitait dans les Pyrénées-Orientales, n'avait pas l'équipement adéquat pour cette ascension.
Le pic du Canigou est un lieu de randonnée prisé, accueillant entre 28 000 et 32 000 visiteurs chaque année. Ce sommet, culminant à 2 784 mètres, est une destination populaire pour les amoureux de la nature et des paysages montagneux.
Bien que le nombre exact de randonneurs soit difficile à évaluer, il est clair que le Canigou attire de nombreux passionnés chaque saison. Cette affluence pose des défis en matière de sécurité, surtout dans des conditions météorologiques difficiles.
La tragédie sur le Canigou rappelle l'importance de la préparation et de la prudence lors des randonnées en montagne. Les conditions hivernales peuvent être imprévisibles et dangereuses. Les randonneurs doivent toujours être bien équipés et conscients des risques avant de se lancer dans l'ascension de ce majestueux sommet.