BUENODIA

Raid de la police française au QG du Rassemblement national : indignation des dirigeants du parti

Sports et LoisirsParapharmacie
Rassemblement - Raid de la police française au QG du Rassemblement national : indignation des dirigeants du parti

Raid de la police française au siège du Rassemblement national

Le Rassemblement national (RN) a exprimé son indignation suite à un raid policier sur son siège, dans le cadre d'une enquête sur le financement de campagne. Le président du parti, Jordan Bardella, a dénoncé cette opération comme une "attaque sérieuse contre le pluralisme".

Contexte de l'enquête

Les procureurs enquêtent sur des actes de fraude présumés liés à des prêts et des dons durant les campagnes électorales de 2022 et 2024. Bardella a qualifié cette opération de "spectaculaire et sans précédent", soulignant qu'elle visait à nuire à la démocratie.

Wallerand de Saint-Just, ancien trésorier du RN, a affirmé que le parti n'avait commis aucune infraction. Il a déclaré à la presse que "tous nos comptes de campagne ont été approuvés et remboursés".

Réactions des dirigeants du RN

Malgré des revers juridiques, le RN reste en tête des sondages d'opinion en France. Bardella, âgé de 29 ans, est même considéré comme l'une des figures politiques les plus populaires du pays. Marine Le Pen, quant à elle, a été condamnée pour avoir aidé à détourner des fonds de l'Union européenne.

Bien qu'elle ait fait appel de cette condamnation, elle a reconnu qu'elle pourrait devoir céder sa place à Bardella pour les élections présidentielles de 2027.

Les détails du raid

Bardella n'était pas présent lors du raid, étant à une session au Parlement européen. Il a dénoncé l'utilisation de la recherche par la police comme prétexte pour saisir des documents internes du parti. Aucune déclaration immédiate n'a été faite par Le Pen.

Les forces de l'ordre ont également perquisitionné les bureaux de plusieurs entreprises liées à l'enquête. Les procureurs parisiens ont lié ces actions à des allégations de détournement, de falsification et de fraude.

Enquête sur le financement de campagne

Les procureurs cherchent à déterminer si le financement des campagnes électorales du RN a été réalisé par des paiements illicites de particuliers. Ils examineront également si des factures gonflées ou fictives ont été soumises comme dépenses de campagne.

Le RN a rétorqué que les allégations de financement illicite découlaient du fait qu'aucune banque française n'était prête à les soutenir. Ils avaient précédemment obtenu des prêts de banques en Russie et en Hongrie.

Conséquences pour le Rassemblement national

Le RN fait face à d'autres défis, notamment une enquête de l'office du procureur public de l'Union européenne sur un ancien groupe politique dont il faisait partie. Ce groupe, Identité et Démocratie, a été dissous l'année dernière pour des soupçons de mauvaise utilisation des fonds du Parlement.

Bardella a décrit cette enquête comme une "nouvelle opération de harcèlement" par le Parlement européen, soulignant la pression croissante sur le RN.

Conclusion

Le raid policier au siège du Rassemblement national souligne les tensions croissantes entre le parti d'extrême droite et les autorités. Les accusations de fraude et de financement illicite pourraient avoir des conséquences significatives sur l'avenir politique du RN et de ses dirigeants.

Publié le : 9 juillet 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech