« S’il y a une dissolution, nous devons l’emporter : comment le Rassemblement national prépare son casting électoral »

Pré-investissement des candidats

Des candidats ont été pré-investis dans une très grande majorité de circonscriptions, en prévision de législatives anticipées. Pour la première fois, le parti a décidé de faire appel à une société de vérification de réputation numérique. Cette initiative vise à éviter les erreurs du passé.

Le plan Matignon 2

Le plan Matignon 2 sera-t-il plus réussi que le plan Matignon 1? En 2024, les législatives anticipées avaient été un véritable chemin de croix pour le Rassemblement national. Malgré des promesses de préparation minutieuse, le parti de Jordan Bardella avait investi un nombre non négligeable de « brebis galeuses ».

Les erreurs du passé

Ces candidats avaient connu des dérives racistes sur les réseaux sociaux, ce qui avait gravement affecté la campagne. D’autres avaient également échoué lors de débats dans des médias locaux, ce qui a terni l'image du parti. Ces incidents ont conduit à une réévaluation nécessaire des stratégies de sélection.

Changements au sein du parti

Le responsable de ce fiasco, l’ancien directeur du RN, Gilles Pennelle, a été exfiltré à Bruxelles. Pour corriger le tir, les députés Thomas Ménagé et Julien Odoul ont été chargés de pré-investir des candidats de manière sérieuse. Cette fois, l'accent est mis sur la qualité et la compétence.

Conclusion

Le Rassemblement national semble déterminé à ne pas répéter les erreurs du passé avec le plan Matignon 2. Grâce à une meilleure sélection des candidats et à l'utilisation d'outils de vérification, le parti espère éviter les dérives qui ont plombé sa campagne précédente. L'avenir dira si ces changements porteront leurs fruits.