Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé son intention de rendre l'organisation de rave-parties un délit. Cette déclaration a été faite le 1er septembre, où il a exprimé son souhait de s'inspirer de la législation italienne.
Retailleau a souligné que l'Italie avait adopté des lois strictes, criminalisant l'organisation de ces événements. Il a affirmé : « Il va falloir faire la même chose en France », lors d'une interview sur TF1.
Cette annonce fait suite à l'organisation d'une rave-party dans les Corbières, une région récemment touchée par des incendies dévastateurs. Le ministre a exprimé son indignation face à cet événement, qui a exaspéré les habitants locaux.
Il a déclaré : « Il faut faire que ce soit un délit et non pas seulement une contravention, avec un risque de prison. » En Italie, les sanctions peuvent atteindre six ans de prison et des amendes considérables.
La rave-party à Fontjoncouse a attiré jusqu'à 2 500 participants, selon la préfecture. Plus d'un millier de personnes étaient encore présentes sur le site, qui se trouve dans une zone sinistrée par un incendie ayant ravagé 16 000 hectares.
Retailleau a qualifié cette situation de « totalement indécente », rappelant la tragédie d'une victime décédée dans l'incendie. Il a insisté sur le fait que la fête n'était pas appropriée dans un territoire si meurtri.
Le ministre a précisé que les organisateurs seraient d'abord verbalisés, suivis par des amendes pour les participants. Par exemple, une amende de 750 euros pourrait être appliquée aux personnes présentes.
Il a dénoncé ces événements comme un « supermarché de la drogue à ciel ouvert », soulignant les dangers associés à ces rassemblements.
La proposition de Bruno Retailleau de criminaliser l'organisation de rave-parties marque un tournant dans la politique française concernant ces événements. Alors que le ministre appelle à des mesures strictes, la réaction de la communauté et l'impact sur la culture des rave-parties restent à surveiller.