La préfecture de l’Orne a récemment publié un arrêté interdisant les rassemblements festifs à caractère musical non autorisés. Malgré cela, une rave-party s'est tenue à Boischampré, attirant environ 1 000 personnes selon les autorités. Cet événement a débuté dans la nuit du 30 au 31 mai 2025 dans une parcelle agricole près de l'autoroute A88.
La préfecture a fermement condamné l'organisation de ce rassemblement illégal. Elle a rappelé que l'arrêté interdisait ces fêtes du mercredi 28 mai 2025 à 19 heures jusqu'au lundi 2 juin 2025 à 7 heures. Malgré cette interdiction, les fêtards ont ignoré les consignes.
Dès le début de l'événement, les gendarmes ont signalé la présence de 300 participants. Le colonel Roland Marzin a affirmé que tous les participants et organisateurs seraient verbalisés. Un périmètre de contrôle a été mis en place pour empêcher l'accès au site et verbaliser les personnes présentes.
La préfecture a indiqué que plus de 60 amendes avaient déjà été délivrées pour diverses infractions, y compris la détention de stupéfiants. Des plaintes ont également été déposées, y compris celle de l'agriculteur dont les terres étaient occupées par les fêtards.
Pour assurer la sécurité, 50 militaires et des équipes cynophiles ont été déployés sur le site. Les sapeurs-pompiers sont également mobilisés pour toute urgence potentielle. Des drones ont été utilisés pour surveiller la situation et coordonner les opérations.
Une tragédie a également été signalée lors d'une autre rave-party, où une femme de 34 ans est décédée dans l'Ain. Cela souligne l'importance des mesures de sécurité lors de tels événements.
En raison de la rave-party, la vitesse a été réduite sur la portion de l'A88 à proximité. Les automobilistes sont invités à faire preuve de vigilance dans la zone. Les autorités estiment que la rave-party pourrait se prolonger jusqu'à dimanche soir.
Malgré l'interdiction, la rave-party à Boischampré a attiré un grand nombre de participants. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour maintenir l'ordre et assurer la sécurité. Cette situation met en lumière les défis liés à la gestion des rassemblements festifs non autorisés dans la région.