Une utilisation excessive de gaz contribue à l'élévation de la température mondiale. Selon un rapport de Météo France, soixante chercheurs internationaux concluent que limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C est désormais impossible. Ce constat met en lumière les défis liés aux émissions de gaz à effet de serre.
L'accord de Paris, signé en 2015, visait à limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C. Cependant, la réalité s'avère plus complexe. Les chercheurs soulignent que la combustion d'énergies fossiles, comme le pétrole et le charbon, est la principale cause de cette impasse.
En outre, la déforestation aggrave la situation. Les émissions de gaz à effet de serre atteignent des niveaux alarmants, atteignant 55 milliards de tonnes en 2023. Cela indique que le seuil de + 1,5 °C sera dépassé.
Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un niveau record en 2024. Pierre Friedlingstein, directeur de recherche au CNRS, déclare que « le dépassement du seuil de 1,5 °C est désormais inéluctable ». Ce constat alarmant révèle l'urgence d'agir.
Piers Forster, de l'université de Leeds, ajoute que les impacts climatiques deviennent de plus en plus dangereux. Les politiques actuelles ne répondent pas aux exigences nécessaires pour faire face à ces enjeux croissants.
En 2024, la température mondiale a dépassé de 1,52 °C celle de la fin du XIXe siècle. L'activité humaine est responsable de 1,36 °C de cette augmentation. Les résultats montrent que le réchauffement se poursuit à un rythme rapide.
Cette situation souligne l'importance d'une action immédiate pour limiter les effets de cette hausse. Les scientifiques s'accordent à dire que l'humanité doit agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le niveau moyen de la mer a augmenté de 26 mm entre 2019 et 2024, soit 14,4 fois plus vite que le rythme observé au XXe siècle. Aimée Slangen, de l’Institut royal néerlandais, souligne que cette élévation a des conséquences graves sur les zones côtières.
La montée des eaux augmente les risques d'érosion et rend les tempêtes plus destructrices. Les choix futurs détermineront l'ampleur de ces impacts.
Les scientifiques, dont Valérie Masson-Delmotte, affirment qu'il est encore possible de limiter le réchauffement en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, des actions concrètes et rapides sont nécessaires pour protéger les générations futures des événements climatiques extrêmes.