Marine Le Pen a été condamnée lundi par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans d’inéligibilité. Cette décision compromet sa candidature à l’élection présidentielle de 2027. Elle a également écopé de quatre ans d’emprisonnement, dont deux fermes sous bracelet électronique, et d’une amende de 100 000 euros.
Sur le plateau du 20 Heures de TF1, Marine Le Pen a dénoncé une décision politique et a qualifié ce jour de "funeste pour notre démocratie". Elle n’a pas l’intention de se laisser abattre et a réaffirmé ses ambitions pour la présidentielle. "Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi", a-t-elle déclaré.
Elle a également mentionné qu'il existe un "petit chemin" vers la présidentielle, malgré la difficulté de la situation. Cela montre sa détermination à poursuivre son parcours politique, malgré les obstacles juridiques.
Marine Le Pen a annoncé son intention de faire appel de cette décision. Elle a demandé à ce que "la justice se hâte" pour obtenir un nouveau procès avant la prochaine présidentielle. Son avocat a confirmé qu'elle dispose de dix jours pour faire appel, soit jusqu’au 9 avril.
La condamnation à une peine d’inéligibilité s'applique immédiatement. Cela signifie qu'elle ne peut pas se présenter à une élection tant qu'une nouvelle décision de justice n'infirme pas cette inéligibilité. Le temps presse pour elle.
Le procès en appel ne devrait pas se tenir, au minimum, avant un an, donc à partir de mars 2026. La cour d’appel mettra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour rendre son arrêt. Le premier tour de la présidentielle est prévu en avril 2027, rendant le calendrier très serré.
Bien que le procureur général ait déclaré que c'est "probablement possible" d'accélérer le processus, il n'y a aucune garantie que cela se produise. Les délais habituels de la justice pourraient compliquer davantage la situation de Marine Le Pen.
Si la cour d’appel confirme la condamnation, Marine Le Pen devra se pourvoir en cassation. Cela pourrait entraîner plusieurs mois de procédures supplémentaires avant que la Cour de cassation se prononce. Il semble peu probable qu'une décision soit rendue avant l’échéance de la présidentielle.
Dans le cas où la cour d’appel relaxerait Marine Le Pen de l’exécution provisoire, elle pourrait alors se présenter à la présidentielle. Cependant, il faudrait que sa peine soit réduite à moins de deux ans pour qu'elle puisse participer.
La situation de Marine Le Pen est complexe et incertaine. Sa condamnation soulève de nombreuses questions sur son avenir politique. Les voies de recours qu'elle envisage pourraient déterminer son éligibilité pour la présidentielle de 2027. La suite des événements sera donc cruciale pour son parcours.