Borja Sémper, porte-parole national du Parti Populaire, a confirmé que son parti participera la semaine prochaine à la réunion convoquée par Yolanda Díaz. Cette réunion vise à discuter de la tramitación de la réduction de la journée de travail. Toutefois, Sémper a précisé que cette mesure ne plaît pas au parti, car elle n'a pas le soutien de la patronal.
Actuellement, le projet de loi pour réduire la journée de travail à 37,5 heures par semaine est en phase de tramitación parlementaria. La vice-présidente et ministre du Travail, Yolanda Díaz, a initié des discussions avec les différents groupes parlementaires. La semaine prochaine, elle a convoqué le PP pour tenter de rapprocher les positions.
Les récentes révélations concernant Santos Cerdán, ancien secrétaire d'organisation du PSOE, impliqué dans des affaires de corruption, ont érosionné les relations entre le principal parti d'opposition et le gouvernement. Malgré cela, Sémper a assuré que le PP ne rompra pas tous les liens avec le gouvernement et participera à la réunion programmée avec Díaz.
Il a affirmé : "Nous sommes un parti avec une vocation institutionnelle et nous y allons. Si le gouvernement nous appelle pour débattre d'une loi, nous répondrons comme nous l'avons fait ces dernières semaines." Cette déclaration a été faite lors d'une interview à RNE, reprise par Europa Press.
Sémper a également souligné que la réduction de la journée a été introduite au Congrès sans l'accord de la patronal. Le PP considère que cette institution devrait aborder cette réforme. Il a critiqué le manque de débat profond et sérieux sur les conséquences potentielles de cette mesure.
Il a ajouté : "Mais bon, si la vice-présidente nous appelle à discuter, je suis convaincu que le groupe parlementaire sera à la hauteur et répondra." Sémper a préféré ne pas se prononcer sur la possibilité que le PP présente une enmienda de totalidad au texte.
En somme, la participation du PP à la réunion sur la réduction de la journée de travail témoigne de son intérêt pour le dialogue. Cependant, les tensions avec le gouvernement et l'absence de consensus avec la patronal soulèvent des questions sur l'avenir de cette réforme. La situation reste à suivre de près.