Le gouvernement prévoit de lancer une réforme légale visant à renforcer l'autonomie de la Fiscalité. Le Ministère de la Justice, dirigé par Félix Bolaños, travaille depuis plusieurs semaines sur la réforme de l'État organique du Ministère Public (EOMF). Cette réforme a été présentée aujourd'hui pour approbation lors du Conseil des Ministres.
Selon l'exécutif, l'objectif est d'adapter le Ministère Public au nouveau rôle qu'il jouera avec l'adoption de la future Loi de Procédure Pénale (LECrim). Les sources gouvernementales consultées expliquent que cette initiative intervient à un moment particulièrement délicat pour l'institution, en raison de l'imputation de son représentant, le procureur général de l'État.
Un des changements majeurs apportés à l'EOMF sera l'extension du mandat du procureur général à cinq ans, le dissociant ainsi du cese du gouvernement en place. Ce nouveau mandat sera non renouvelable, alors que la loi actuelle prévoit un mandat de quatre ans, prenant fin « lorsque le gouvernement qui l'a proposé cesse ».
De plus, si le procureur général doit cesser ses fonctions avant la fin de son mandat, son successeur aura un mandat limité au temps restant pour compléter ces cinq ans. Par ailleurs, le cese pour manquement grave nécessitera un rapport préalable du Conseil Général du Pouvoir Judiciaire.
La réforme légale inclura également des mesures destinées à accroître la transparence des relations entre le procureur général et l'exécutif. Par exemple, les communications entre le représentant du Ministère Public et le gouvernement devront désormais être effectuées par écrit. Actuellement, l'EOMF stipule seulement que « le procureur général informera le gouvernement, lorsque celui-ci le demandera et sans obstacle légal ».
En outre, le nouveau statut interdit explicitement au gouvernement central ou aux gouvernements autonomes de demander au Ministère Public de promouvoir des actions dans des procédures spécifiques. Les communications devront être enregistrées et publiées, renforçant ainsi la transparence.
La réforme de l'EOMF prévoit également de renforcer les mécanismes internes des procureurs face aux ordres du procureur général. Ce point est particulièrement sensible, car le gouvernement envisage d'approuver prochainement la réforme de la loi de procédure pénale, laissant les instructions pénales aux procureurs.
Le nouveau statut vise à renforcer la résistance des procureurs face aux directives du procureur général. Ainsi, la Junte des Procureurs pourra imposer son avis si soutenu par au moins trois cinquièmes de ses membres, permettant une plus grande autonomie dans la prise de décision.
En somme, le gouvernement souhaite que la réforme de la Loi de Procédure Pénale et celle de l'EOMF avancent de manière conjointe au Parlement. L'exécutif estime qu'un traitement simultané facilitera leur acceptation. Toutefois, ces modifications ne devraient pas entrer en vigueur avant l'année 2028.