Le Partido Popular prévoit de mettre en place une réforme rapide du Règlement du Sénat. Cette initiative vise à obliger les ministres à justifier leurs absences lors des sessions de contrôle. La porte-parole du groupe parlementaire populaire, Alicia García, a annoncé que la proposition sera enregistrée cette semaine.
Selon le communiqué du PP, les ministres devront justifier leurs absences 24 heures avant la date limite pour la présentation des questions. Si un ministre annonce son absence après que les groupes parlementaires ont enregistré leurs questions, un autre ministre devra répondre à sa place.
Lors de la prochaine session de contrôle, prévue le 20 mai, plusieurs ministres seront absents, dont Félix Bolaños et Óscar Puente. Ces absences ont été annoncées après l'enregistrement des questions du groupe populaire, suscitant des critiques.
Alicia García a souligné que cette semaine, le groupe populaire a déposé un écrit en raison de l'absence massive de ministres. Treize ministres seront absents, ce qui constitue un record pour cette législature. Le président du gouvernement, Pedro Sánchez, n'a pas assisté au Sénat depuis plus de 14 mois.
Ces absences fréquentes sont perçues comme une stratégie du gouvernement pour éviter d'affronter les questions. García a qualifié cette situation de « désastre » et a exprimé son intention de lutter contre cette pratique.
Face à l'« incesante pluie de scandales » entourant le gouvernement de Pedro Sánchez, García a dénoncé une tentative de silence des sénateurs. Elle a affirmé qu'il existe une obstruction parlementaire sans précédent, visant à éviter la responsabilité.
Elle a ajouté que cette situation reflète un manque de transparence et de reddition de comptes, qui sont des éléments essentiels du gouvernement actuel. Le PP s'engage à tout faire pour que ces pratiques cessent.
En résumé, le Partido Popular cherche à renforcer la responsabilité des ministres en matière d'absences au Sénat. Cette réforme vise à garantir une meilleure transparence et à éviter les pratiques d'évasion face aux questions des parlementaires. Le débat sur la responsabilité gouvernementale reste plus que jamais d'actualité.