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L'Archevêque de York est la « mauvaise personne » pour diriger la réforme de l'Église, selon un évêque

Publié le : 10 février 2025

Réactions sur la direction de l'Église d'Angleterre

Le bishop de Newcastle, Helen-Ann Hartley, a affirmé que l'archevêque d'York, Stephen Cottrell, est la "mauvaise personne" pour mener les réformes nécessaires au sein de l'Église d'Angleterre. Elle a renouvelé son appel à la démission de M. Cottrell suite à des critiques concernant sa gestion d'une affaire d'abus sexuel.

Alors que M. Cottrell doit présider une réunion du General Synod ce lundi, les discussions porteront sur les mesures de protection. Ce synode est l'organe de gouvernance de l'Église, et il est crucial pour aborder les problèmes de sécurité des enfants, surtout après un rapport accablant sur les abus au sein de l'institution.

Le rôle de l'archevêque d'York

Stephen Cottrell a pris la tête de l'Église d'Angleterre en attendant la nomination d'un nouvel archevêque de Cantorbéry. Ce dernier, Justin Welby, a démissionné l'année dernière après des critiques sur sa gestion du cas d'abus d'enfants de John Smyth. Bishop Hartley a été la première à demander la démission de Welby.

Elle a déclaré qu'elle est désormais perçue comme une trouble-fête par certains de ses collègues. Elle a ajouté que d'autres auraient pu se joindre à elle pour s'exprimer si la peur ne les avait pas retenus.

Les discussions sur la protection des enfants

Le General Synod est connu pour ses discussions significatives sur des sujets controversés. Lors des réunions passées, des décisions majeures ont été prises, comme l'ordination des femmes comme évêques. Cette semaine, la question de la réforme des mesures de protection des enfants sera au cœur des débats.

Des victimes et survivants d'abus, ainsi que plusieurs membres du clergé, demandent des réformes. L'archevêque d'York a promis de veiller à un examen indépendant des mesures de protection. Cependant, Bishop Hartley a exprimé des doutes sur la capacité de M. Cottrell à superviser ce processus.

Réactions et opinions au sein de l'Église

Le bishop de Leicester, Martyn Snow, a reconnu qu'il y a des questions sans réponse sur la gestion de l'affaire Tudor par M. Cottrell, tout en affirmant qu'il ne pense pas que l'archevêque devrait démissionner. Il a souligné l'importance de faire confiance au processus de révision en cours.

En parallèle, Bishop Hartley reste optimiste quant aux discussions qui auront lieu cette semaine, espérant qu'elles amélioreront la manière dont les cas d'abus d'enfants sont traités. Un porte-parole de l'Église a indiqué que le synode se penchera sur des modèles qui renforceront l'indépendance des structures de protection.

Conclusion

La situation au sein de l'Église d'Angleterre reste tendue alors que les discussions sur la protection des enfants se poursuivent. Les appels à la démission de Stephen Cottrell et les critiques sur sa gestion des affaires d'abus soulèvent des questions cruciales sur l'avenir de l'institution. Les décisions prises cette semaine au General Synod pourraient avoir des répercussions durables sur la manière dont l'Église gère ces enjeux sensibles.

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