François Bayrou souhaite que ce texte de réforme soit examiné à l’Assemblée nationale la troisième semaine de mars. Ce processus doit se faire sur le temps gouvernemental, avant d'être transmis au Sénat avant l’été.
Ce lundi 3 février, le Premier ministre a rencontré les députés parisiens Sylvain Maillard et David Amiel. Ils sont les auteurs de la proposition de loi réformant la loi PLM, déposée en octobre dernier. François Bayrou a exprimé clairement son désir de réformer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille.
Selon des sources, le Premier ministre souhaite que ce texte soit examiné rapidement, car les élections municipales auront lieu en mars 2026. Un changement de mode de scrutin doit intervenir au plus tard un an avant cette échéance électorale.
Pour François Bayrou, le système actuel de scrutin dans ces grandes villes n'est plus satisfaisant. Il est essentiel de faire respecter le principe selon lequel chaque citoyen compte pour une voix, que ce soit à Paris, Lyon ou Marseille.
Pour atteindre cet objectif, il propose d'avoir deux urnes le même jour : une pour élire le maire d’arrondissement et l’autre pour le maire de la commune. Cette initiative vise à moderniser le processus électoral.
La refonte du scrutin municipal est loin de faire l’unanimité, même au sein de la macronie. Certains membres de l'opposition critiquent cette réforme, la jugeant juridiquement fragile et soulignant qu'il est déjà tard pour mettre en œuvre ces changements.
Un socialiste a notamment déclaré : « Ce n’est pas une réforme robuste juridiquement et on est hors délais. » Ces critiques soulignent les défis politiques auxquels le gouvernement fait face dans ce processus.
La réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille est un enjeu crucial pour le gouvernement. Avec un calendrier serré et des oppositions internes, François Bayrou devra naviguer avec soin pour mener à bien cette réforme électorale avant les prochaines élections municipales.