Le 7 mars 2025, des manifestants et chercheurs américains se sont rassemblés pour protester contre des coupes budgétaires et des suppressions d'emplois. L'ex-président François Hollande et le président de l'université d'Aix-Marseille, Éric Berton, ont proposé un statut de réfugié scientifique pour soutenir les chercheurs contraints à l'exil par l'administration Trump.
Dans une tribune publiée dans Libération, Hollande et Berton soulignent que ce statut permettrait d'accueillir les chercheurs dans de bonnes conditions. Cela favoriserait également l'innovation et la diplomatie scientifique au niveau français et européen. Face à des financements menacés et à la censure, de nombreux chercheurs envisagent de quitter les États-Unis.
Un sondage de la revue Nature révèle que plus de 75 % des scientifiques pensent à partir en raison des politiques de Trump. Ce climat incertain pousse les chercheurs à chercher des alternatives, alors que les États-Unis étaient considérés comme un paradis de la recherche.
Le 6 mars, Aix-Marseille Université a lancé le programme Safe Place for Science, visant à offrir un asile aux scientifiques américains. En moins d'un mois, près de 300 candidatures ont été reçues, accompagnées de témoignages alarmants sur la situation des chercheurs sous l'administration Trump.
Les auteurs de la tribune affirment que les politiques actuelles ont un impact considérable sur la recherche mondiale. Ils appellent à une demande urgente pour la création d'un statut de réfugié scientifique, afin d'apporter une lumière d'espoir à ceux qui sont chassés de leurs laboratoires.
Hollande et Berton insistent sur le fait que les scientifiques, comme les journalistes ou les opposants politiques, doivent être reconnus comme des réfugiés lorsqu'ils sont persécutés. Ce statut permettrait d'accueillir les chercheurs dans de bonnes conditions et de faciliter leur intégration dans les laboratoires et universités.
En offrant un cadre légal et un soutien, ce statut pourrait transformer la situation des chercheurs en exil. Cela contribuerait à maintenir la vitalité de la recherche en France et en Europe.
Face aux défis posés par l'administration Trump, la création d'un statut de réfugié scientifique apparaît comme une nécessité. Cela permettrait non seulement d'accueillir des chercheurs en détresse, mais aussi de renforcer la collaboration scientifique à l'échelle internationale. En offrant une lumière d'espoir, la France pourrait se positionner comme un havre pour l'innovation et la recherche.