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Des réfugiés syriens tués dans l'attaque d'un tireur suédois sur une école

Publié le : 6 février 2025

Cette semaine, une tragédie a frappé la Suède lorsqu'un tireur a ouvert le feu dans une école à Orebro, faisant dix victimes, dont des réfugiés syriens. L'ambassade de Syrie à Stockholm a confirmé que des citoyens syriens faisaient partie des victimes. Cet incident est considéré comme la pire fusillade de l'histoire suédoise.

Le tireur, identifié localement comme Rickard Andersson, âgé de 35 ans, a été tué lors de l'attaque. Bien que la police n'ait pas encore confirmé son identité, elle a indiqué qu'elle n'avait pas de motif clair. L'annonce de l'ambassade a été la première à révéler l'identité de certaines victimes.

La police a reçu l'alerte à 12h33 et a rapidement dépêché des patrouilles sur les lieux. Environ cinq minutes plus tard, les premiers agents sont arrivés sur le campus éducatif, qui s'étend sur 17 000 m². Le chef de la police régionale a décrit la scène comme un « enfer » avec des cris et de la fumée.

Parmi les victimes, Salim Iskef, un chrétien orthodoxe de 29 ans, a été nommé. Il avait fui la guerre en Syrie en 2015 et était devenu citoyen suédois. Tragiquement, il devait se marier en juin. Sa famille a partagé son désespoir après qu'il ait appelé sa mère pour lui dire qu'il avait été blessé.

Deux citoyens bosniens figurent également parmi les victimes. L'ambassade de Bosnie a exprimé ses condoléances et a souligné l'importance de la communauté bosniaque à Orebro. Cela montre l'impact international de cette tragédie.

Les autorités suédoises ont été prudentes dans leurs déclarations. La police a confirmé que le tireur avait utilisé trois armes à feu, toutes légalement enregistrées. Cependant, ils ont refusé de fournir des détails sur les types d'armes utilisées. La police a également déclaré qu'il n'y avait aucune preuve de l'utilisation de bombes.

Le chef de l'enquête a mentionné que le tireur avait tiré sur les policiers, mais que ceux-ci n'avaient pas riposté. Cela soulève des questions sur la réaction des forces de l'ordre face à une situation aussi critique.

La police a été discrète sur les motifs possibles de l'attaque. Bien qu'une déclaration initiale ait minimisé l'idée d'un motif idéologique, les enquêteurs explorent diverses pistes. Des témoins ont rapporté des cris tels que « hors d'Europe ! », ce qui pourrait indiquer un élément raciste.

Les autorités ont souligné leur volonté de clarifier la situation dès qu'elles auront plus d'informations. La prudence est de mise, car la communauté locale est en émoi après cet événement tragique.

Cette fusillade à Orebro a profondément choqué la Suède et a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les communautés multiculturelles. Les pensées vont aux victimes et à leurs familles alors que le pays tente de comprendre ce qui s'est passé. La recherche de réponses et de justice est primordiale dans les jours à venir.

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