
La gouvernance Trump prévoit d'assouplir les règles d'économie de carburant, renversant une politique de l'ère Biden. Cette décision, annoncée à la Maison-Blanche, vise à alléger les coûts pour les acheteurs. Le président Trump a déclaré que les normes précédentes n'étaient pas réalistes et augmentaient les coûts des véhicules.
Jim Farley, PDG de Ford, a salué ce changement comme une victoire du bon sens. En revanche, les groupes environnementaux critiquent cette décision, la qualifiant de recul pour l'industrie et la santé publique. Ils soulignent que le secteur des transports est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre aux États-Unis.
Les nouvelles normes de la National Highway Traffic Safety Administration visent à atteindre une efficacité de carburant d'environ 34,5 miles par gallon d'ici 2031. Cela contraste avec l'objectif précédent de 50 miles par gallon, ce qui représente une réduction significative des attentes en matière d'efficacité.
Ce changement inclut également la fin d'un programme permettant aux constructeurs automobiles de payer des crédits à leurs concurrents, comme Tesla, pour se conformer aux règles. L'administration a déclaré que ce programme avait artificiellement soutenu l'industrie des véhicules électriques.
Katherine Garcia, directrice de Sierra Club Clean Transportation for All, a exprimé des inquiétudes quant à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Elle a averti que ce retrait des normes pourrait menacer la santé de millions d'Américains, en particulier des enfants et des personnes âgées.
En revanche, Farley a affirmé que les nouvelles règles étaient en adéquation avec la demande des clients, considérant ce changement comme bénéfique pour de nombreuses raisons.
La gestion précédente de Biden visait à réduire la dépendance à l'égard du pétrole étranger et à aider les propriétaires de voitures à économiser sur les coûts de carburant. Les nouvelles mesures devraient permettre aux acheteurs d'économiser environ 1 000 dollars sur le prix d'une voiture, selon Trump.
En revanche, l'administration Biden estimait que ses règles permettraient d'économiser environ 600 dollars en carburant sur la durée de vie des véhicules. Kathy Harris, du Natural Resources Defense Council, a critiqué le nouveau plan, affirmant qu'il ne bénéficierait qu'à l'industrie pétrolière.
En somme, le retour sur les règles d'économie de carburant soulève des questions cruciales sur l'avenir de l'industrie automobile et son impact sur l'environnement. Alors que certains saluent cette flexibilité, d'autres craignent les conséquences sur la santé publique et l'avenir des véhicules électriques.