Tirs de mortier sur des policiers après un match à Reims : l'homme mis en examen est issu d'un groupe néonazi
Violences lors d'un match de Ligue 2
Ce mercredi, un homme a été placé en détention provisoire après des violences envers les forces de l’ordre. Ces incidents se sont produits lors d'un match de Ligue 2 entre Reims et Laval. L'individu, âgé de 36 ans, est suspecté d'avoir tiré des mortiers d'artifice en direction de cinq policiers.
Identité du suspect
Le procureur de la République de Reims, François Schneider, a fourni des détails sur l'identité de cet homme. Comme rapporté par Ici Reims, il fait partie du groupe des MesOs, des hooligans connus pour leur idéologie néonazie. Son casier judiciaire est déjà bien rempli, avec des condamnations pour violences aggravées et violences conjugales.
Antécédents criminels
Ce suspect était également connu pour avoir lancé des feux d'artifice lors d'un match de football en 2016. Très alcoolisé au moment des faits, il a menacé les policiers en hurlant : « je vais vous cramer ». Un policier a subi des blessures, entraînant une surdité potentiellement définitive.
Réactions des supporters
Après ces incidents, le groupe de supporters des Ultrem a pris la parole. Ils ont reconnu leur part de responsabilité, tout en précisant qu'ils ne cautionnaient pas la condamnation d'un groupe entier pour les actes d'un seul individu. Cette déclaration vise à nuancer les responsabilités au sein des supporters.
Position du Stade de Reims
Le Stade de Reims a également réagi à ces violences. Le club a condamné fermement ces actes, les qualifiant de contradiction totale avec les valeurs qu'il défend. Cette prise de position souligne l'importance de maintenir un environnement sûr et respectueux lors des événements sportifs.
Conclusion
Les événements survenus lors de ce match soulèvent des questions sur la sécurité dans les stades. Les violences envers les forces de l’ordre ne doivent pas être prises à la légère. Il est essentiel de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l'avenir.
