Le président du Conseil européen, Antonio Costa, évoque une nouvelle énergie positive dans les relations entre l'UE et le Royaume-Uni. Cette dynamique est renforcée par des déclarations de Donald Trump, qui a qualifié Sir Keir Starmer de "très gentil".
Le sommet, annoncé comme le premier sommet des dirigeants UK-UE, se tiendra au Royaume-Uni le 19 mai. Cette rencontre pourrait marquer un tournant dans les relations, après des années de tensions liées au Brexit.
Sir Keir Starmer, fervent défenseur du maintien dans l'UE, doit maintenant naviguer entre les choix difficiles que lui offrent les libertés post-Brexit. Il se demande si le Royaume-Uni doit se rapprocher de Washington ou de Bruxelles.
Les bonnes vibrations entre les deux côtés sont essentielles, mais il est crucial de se demander si elles peuvent être soutenues dans le contexte actuel. Starmer insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un choix exclusif.
Les relations avec les États-Unis semblent également en évolution. Le Premier ministre britannique se rendra à Washington dans les prochaines semaines, espérant maintenir un dialogue positif avec l'administration Trump.
Cependant, les tensions demeurent, notamment en ce qui concerne les tarifs commerciaux. Les dirigeants européens critiquent ces politiques, tandis que Starmer adopte une approche plus prudente dans ses commentaires.
Les discussions avec l'UE continuent, avec le ministre Nick Thomas-Symonds affirmant que le gouvernement sera un "négociateur pragmatique". Il souligne que l'UE est le plus grand partenaire commercial du Royaume-Uni, avec un échange commercial dépassant les 800 milliards de livres en 2023.
Les données montrent une baisse significative des exportations entre le Royaume-Uni et l'UE, ce qui n'est pas favorable pour les entreprises des deux côtés. Le gouvernement cherche à établir des accords sur la santé animale et végétale.
Les sondages révèlent des tendances intéressantes. Un sondage d'Ipsos indique que 47 % des Britanniques estiment que l'Europe est la plus importante pour le Royaume-Uni, un chiffre record depuis 2019. En comparaison, seulement 21 % disent que l'Amérique est plus importante.
Un autre sondage de YouGov montre que le parti Reform UK, pro-Trump et pro-Brexit, devance les Conservateurs et le Labour pour la première fois. Bien que les marges d'erreur soient à considérer, ces tendances montrent une montée du soutien pour Reform.
En somme, les relations diplomatiques et politiques du Royaume-Uni sont dans une position délicate. Les marges de manœuvre pour le gouvernement sont limitées, et même ceux impliqués dans les négociations ne peuvent prédire l'issue. L'avenir des relations avec l'UE et les États-Unis dépendra de la capacité à maintenir un dialogue constructif.