Six jours après la condamnation de Marine Le Pen et son inéligibilité, le Rassemblement national organise un meeting en soutien à sa cheffe de file sur la place Vauban, à Paris. « On veut pouvoir exprimer notre indignation. Mes électeurs ont aussi le droit de le faire, car ils sont scandalisés par cette décision », avait-elle justifié dans nos colonnes le 1er avril.
Au même moment, une partie de la gauche organise une contre-manifestation sur la place de la République. La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a jugé « normal de se mobiliser quand la République est menacée », et « comprendrait mal que certains passent le week-end à se contorsionner pour ne pas être là ». Le PS et le PCF ne seront pas présents.
Enfin, le « bloc central » tient un meeting à la Cité du Cinéma de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). C'est le premier événement depuis la prise de contrôle du parti macroniste par Gabriel Attal. L'ancien Premier ministre veut rassembler au nom de « l'État de droit » et de la défense de « la démocratie et nos valeurs ».
Ce rassemblement est crucial pour le bloc central, qui cherche à affirmer son influence dans un paysage politique en pleine évolution. Gabriel Attal souhaite également renforcer la cohésion de son parti face aux défis actuels.
Ces événements illustrent la tension croissante dans le paysage politique français. La mobilisation des différentes factions montre à quel point la situation est complexe. Les prochaines semaines seront déterminantes pour l'avenir politique de chacun.