La trame corrupta dirigée par José Luis Ábalos a maintenu des contacts avec la vice-présidente de Venezuela, Delcy Rodríguez, même après son départ du ministère. Des whatsapps interceptés par la Guardia Civil révèlent des échanges révélateurs entre Koldo García et Rodríguez.
Les messages échangés les 3 et 5 octobre 2021 montrent l'insistance de Koldo García pour établir un contact via un canal différent. Il propose même un rendez-vous, soulignant l'importance de la communication. « Quand je pourrai, je l’appelle par un autre moyen », écrit-il.
Ce contact intervient près de deux ans après une rencontre controversée à l'aéroport de Barajas, où Ábalos a rencontré Rodríguez, malgré son interdiction d'entrer dans l'Union Européenne. Les détails de cette rencontre restent flous, et les messages montrent une proximité entre le gouvernement espagnol et le régime vénézuélien.
Les conversations interceptées sont intégrées à l'enquête sur la trame de Hidrocarbures, centrée sur l'entrepreneur Víctor de Aldama. Ce dernier est soupçonné d'être impliqué dans une organisation criminelle liée à un vaste système de fraude fiscale sur les taxes de l'essence.
Koldo García a contacté des acteurs clés du secteur, cherchant à établir des réunions pour discuter de projets de commercialisation. Il a également proposé de se rendre au ministère pour faciliter ces échanges, mais les réponses ont été évasives.
Les messages échangés par Koldo García révèlent la nature complexe des relations entre les différents acteurs. Le 28 décembre 2020, il mentionne une nouvelle société et des rencontres potentielles, mais se heurte à des refus. Les hauts fonctionnaires sont souvent occupés, ce qui complique les discussions.
En parallèle, un échange entre Leonor Pano et Víctor de Aldama montre une certaine réjouissance suite à l'archivage d'une enquête sur la visite de Rodríguez en Espagne. Cela souligne l'importance des contacts au sein de cette trame.
Les révélations sur les contacts entre Koldo García et Delcy Rodríguez soulignent l'ampleur des interactions entre le gouvernement espagnol et le régime vénézuélien. L'enquête sur la trame de Hidrocarbures continue de mettre en lumière des pratiques douteuses, laissant planer des questions sur l'intégrité des acteurs impliqués.