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Red Eléctrica a réduit de moitié la protection du réseau le jour du blackout par rapport à la veille

Publié le : 26 mai 2025

Introduction

Le président du Gouvernement, Pedro Sánchez, a souligné l'importance des centrales de cycle combiné de gaz pour sortir l'Espagne de la crise énergétique. Il a affirmé que ce ne sont pas les centrales nucléaires, mais bien ces installations qui ont permis une récupération rapide lors du récent blackout. Ces déclarations ne sont pas idéologiques, mais basées sur des faits scientifiques.

Le Rôle des Centrales de Cycle Combiné

Les centrales de cycle combiné jouent un rôle crucial dans la stabilité du système électrique espagnol. Cependant, des questions se posent concernant leur fonctionnement le jour du blackout, le 28 avril. Les données montrent que Red Eléctrica a géré la situation avec moins de la moitié des centrales disponibles, ce qui a rendu le système particulièrement vulnérable.

En effet, ce jour-là, seulement six centrales de cycle combiné étaient actives, alors que 16 avaient été mobilisées la veille. Cette réduction significative a mis en lumière une protection insuffisante du réseau électrique, augmentant le risque de défaillance.

Les Conséquences du Blackout

Suite à cet incident, la situation a nécessité une réponse rapide. Pedro Sánchez a dû annuler un discours important prévu lors de l'événement Invest in Spain, ce qui a mis en évidence l'impact direct du blackout sur les affaires. Depuis cet événement, l'utilisation des centrales de cycle combiné a triplé, et les centrales nucléaires ont également été sollicitées davantage, augmentant les coûts pour les consommateurs.

Le passage de six à 17 turbines actives montre une tentative de stabilisation du système. Cependant, cette situation soulève des interrogations sur la gestion des ressources énergétiques, notamment en période de forte demande.

Les Déclarations de Redeia

Redeia a défendu sa position, affirmant qu'il n'y aurait pas de problème avec les énergies renouvelables tant qu'un niveau de génération synchrone était maintenu. Toutefois, des experts remettent en question cette affirmation, suggérant que la déconnexion de certaines centrales a pu contribuer au blackout. Corredor, présidente de Redeia, a même évoqué des irrégularités dans le fonctionnement des centrales.

Les entreprises du secteur, comme Iberdrola et Endesa, ont nié ces allégations. Cependant, la situation a créé une tension palpable, avec une possible guerre judiciaire à l'horizon concernant les réclamations des clients affectés par l'incident.

La Réaction du Marché

La réaction de l'agence de notation Moody's a été immédiate, abaissant les perspectives de Redeia. Cela indique une inquiétude croissante quant à la capacité de l'entreprise à gérer les risques juridiques liés au blackout. Bien que Sánchez considère Redeia comme un "opérateur privé", l'agence de notation souligne son lien étroit avec le gouvernement.

Cette situation met en lumière le défi auquel le gouvernement est confronté pour assurer la sécurité énergétique tout en naviguant dans des eaux politiques tumultueuses. La gestion des infrastructures énergétiques devient ainsi un enjeu central de la politique espagnole.

Conclusion

Le blackout du 28 avril a révélé des failles dans le système énergétique espagnol, mettant en évidence l'importance des centrales de cycle combiné. Les débats autour de la gestion de Redeia et des centrales nucléaires soulignent les défis à venir. Il est essentiel que des mesures soient prises pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, garantissant ainsi un approvisionnement énergétique stable pour l'avenir.

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