Les hauts responsables américains semblent transmettre des informations sur les plans d'attaque des Houthis à un journaliste

Un Incident de Communication au Sein de la Sécurité Nationale

Récemment, un incident a révélé une communication accidentelle entre des responsables de la sécurité nationale américaine et un journaliste. Ce dernier, Jeffrey Goldberg, a été ajouté à un groupe de discussion sur Signal où des plans concernant des frappes contre le groupe rebelle Houthi étaient discutés. Cela soulève des questions sur la sécurité des communications au sein du gouvernement.

Contexte de l'Incident

Le 15 mars, les États-Unis ont lancé une série de frappes aériennes qualifiées de déterminantes contre les Houthis au Yémen. Quatre jours plus tôt, Goldberg avait reçu une demande de connexion sur Signal, d’un compte prétendant être celui de Michael Waltz, conseiller à la sécurité nationale. Signal est prisé par les journalistes en raison de sa sécuité et de ses fonctionnalités de messages éphémères.

Deux jours après, Goldberg a été ajouté à un chat intitulé “Houthi PC small group”, qui comprenait des comptes semblant appartenir à des membres du cabinet et à des responsables de la sécurité nationale. Parmi eux, des noms comme JD Vance, Pete Hegseth et John Ratcliffe étaient présents, ce qui a suscité des interrogations sur la transparence des communications gouvernementales.

Discussions et Désaccords Internes

Au cours de ces échanges, un compte nommé “JD Vance” a exprimé des doutes sur la stratégie du président Trump. Il a noté que la position du président sur l'Europe était incohérente avec les actions militaires projetées. Ce désaccord interne met en lumière les tensions au sein de l'administration sur la politique étrangère.

Malgré ces préoccupations, un porte-parole de Vance a affirmé que le vice-président soutenait sans réserve la politique étrangère de l'administration. Cela montre que, même en cas de désaccord, il existe un consensus sur les décisions finales.

Réactions et Implications

Le président Trump a confirmé les frappes le 15 mars, déclarant que les Houthis avaient ciblé des forces américaines. Dans un message sur Truth Social, il a qualifié ces actes de piraterie et de terrorisme. Cette déclaration a été suivie d'une couverture médiatique extensive, où les responsables ont souligné la nécessité d'une réponse forte.

Les discussions ont également abordé la possibilité que l'Europe finance la protection des voies maritimes américaines. Cela soulève des questions sur le rôle des États-Unis dans la sécurité internationale et les attentes envers les alliés.

Conclusion

Ce cas de communication accidentelle souligne des enjeux critiques au sein de la sphère politique américaine. Alors que les États-Unis poursuivent leurs opérations au Yémen, la manière dont les informations circulent au sein de l'administration est plus cruciale que jamais. Les implications de cet incident pourraient influencer la politique étrangère à long terme.