Le patron du Medef, Patrick Martin, a exprimé ce mercredi sa réserve concernant la participation de l'organisation à la réunion finale sur les retraites prévue le 23 juin. Sur France 2, il a mentionné qu'il allait consulter ses instances avant de prendre une décision.
Pour éviter un échec après trois mois et demi de concertation, le conclave sur les retraites a obtenu une journée supplémentaire. Cela intervient alors que certains partenaires sociaux hésitent à y participer. Patrick Martin a affirmé que le Medef n'était pas demandeur d'un réexamen de la réforme, soulignant que des modifications étaient en cours en silence.
Patrick Martin a souligné que la France doit travailler plus et que la situation financière du pays est critique. Il a averti que, si les choses continuent ainsi, il deviendra difficile de payer les retraites. Il a également noté que des propositions importantes concernant les carrières des femmes et l'usure avaient été ignorées.
Il a insisté sur le fait que des accords avaient été trouvés avec les syndicats pour atteindre l'équilibre financier, mais qu'il manquera tout de même 6,5 milliards d'euros par an d'ici 2030. Martin a critiqué les syndicats, notant qu'ils manquaient de cohérence dans leurs demandes, ce qui pourrait nuire à la financement des retraites.
La ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, a exprimé sa confiance envers les partenaires sociaux pour trouver des compromis nécessaires. Elle a noté des avancées significatives sur des questions concernant les femmes et la pénibilité, et a appelé à mettre la question des retraites derrière nous.
Elle a déclaré qu'il était normal de prendre le temps sur des sujets aussi essentiels. La ministre a souligné l'importance de clore ce dossier, qui occupe le débat public depuis trop longtemps.
La CFDT et la CFTC ont annoncé un report des discussions sur les retraites, avec une ultime réunion prévue le 23 juin. La CPME, représentant les petites et moyennes entreprises, devrait également participer, mais avec des lignes rouges à respecter.
Du côté syndical, la participation reste incertaine. La négociatrice de la CFTC a exprimé qu'elle réfléchissait à sa présence, tandis que la CFE-CGC doit également consulter ses instances avant de décider de sa participation.
La situation concernant les retraites demeure préoccupante, avec des incertitudes sur la participation des différents acteurs. Les discussions doivent aboutir à des solutions viables pour garantir le financement des retraites. Le temps presse, et il est essentiel de trouver un équilibre entre les besoins des travailleurs et les réalités économiques du pays.