Avec un calendrier PWHL chargé, y a-t-il encore de la place pour une série de rivalité Canada-États-Unis ?
Introduction
Avec un calendrier chargé de la PWHL, la question se pose : y a-t-il encore de la place pour une série de rivalité Canada-États-Unis ? Les joueurs et le personnel estiment qu'il reste un rôle pour cette série contre le plus grand rival sur la glace du Canada. L'équipe du Canada aura des blocs d'entraînement la saison prochaine en préparation des Jeux Olympiques de février 2026.
La Série de Rivalité
La série de rivalité a été créée lors de la saison 2018-19, avant l'existence de la PWHL. À l'époque, les meilleures joueuses avaient moins d'opportunités de jouer des matchs significatifs. Introduite après les Jeux Olympiques de 2018, cette série visait à capitaliser sur l'une des plus grandes rivalités sportives, avec des arrêts dans des villes nord-américaines qui ne voient pas souvent leur équipe nationale jouer.
Récemment, la série a été raccourcie à cinq matchs, contre sept la saison précédente. Les matchs se sont déroulés à Halifax, San Jose, West Valley City, Utah et Boise, Idaho, en plus de Summerside. Mais la question demeure : est-ce que cela en vaut la peine pour les joueurs d'ajouter des matchs et des déplacements à leur programme ?
Les Défis des Joueurs
Plusieurs joueurs affirment qu'ils voient toujours un rôle pour la série de rivalité, même avec un calendrier PWHL chargé. Avant les blessures de Sarah Nurse et Hannah Bilka, de nombreux joueurs ont exprimé leur soutien à la série. "C'est une opportunité pour nous de représenter notre pays", a déclaré Kendall Coyne Schofield, capitaine des Minnesota Frost.
Les pauses internationales sont intégrées dans l'accord de négociation collective entre les joueurs et la PWHL. La ligue doit permettre à tout joueur qualifié de participer aux Jeux Olympiques, aux championnats du monde ou à d'autres compétitions internationales. Cela signifie qu'aucun match ne peut être programmé pendant ces pauses.
Préparation pour les Jeux Olympiques
Alors que la préparation pour les Jeux Olympiques de 2026 commence, les équipes doivent trouver un équilibre entre les matchs de la PWHL et les compétitions internationales. Gina Kingsbury, directrice générale de Hockey Canada, a mentionné que l'équipe aura des blocs d'entraînement pour se préparer. "Nous ne nous concentrerons pas autant sur les matchs que lors des autres centralisations", a-t-elle déclaré.
Les joueurs auront probablement déjà joué entre 16 et 18 matchs avant d'aller aux Jeux Olympiques, ce qui devrait les préparer adéquatement. L'objectif est de renforcer la chimie et la culture de l'équipe, tant sur la glace qu'en dehors.
La Valeur de la Rivalité
La rivalité entre le Canada et les États-Unis dans le hockey féminin est l'une des plus intenses dans le sport. Malgré des amitiés hors glace, les joueuses affirment que la compétition reste vive. "Quand vous représentez votre pays, vous donnerez tout, peu importe qui vous affrontez", a déclaré Blayre Turnbull.
Les premiers matchs de la série de rivalité de cette saison ont été programmés en novembre, avant l'ouverture des camps d'entraînement de la PWHL. Les joueuses ont exprimé que même une séparation de quelques mois était trop longue. "C'est une chose spéciale", a noté Taylor Heise.
Conclusion
En somme, même si la PWHL continue de se développer, la série de rivalité Canada-États-Unis reste pertinente pour les joueuses. Les opportunités de représenter leur pays et de maintenir l'intensité de la rivalité sont essentielles. Alors que les équipes se préparent pour les Jeux Olympiques de 2026, le besoin de ces rencontres demeure fort.
