Dans certaines questions, le régime russe apparaît plus transparent que tout autre au monde. La semaine dernière, Dimitri Medvedev, l'ancien président de la Russie, a publié un message diplomatiquement éclairant. Il a évoqué un repas symbolique entre les leaders mondiaux, soulignant l'importance des relations entre la Russie et les États-Unis.
Medvedev a clairement exprimé son idéal : la négociation entre Washington et Moscou, plaçant l'Europe et l'Ukraine en tant que « menu ». Dans ce cadre, la lutte de l'Ukraine pour son indépendance se poursuit, héritage d'une histoire de conflits avec la Russie.
Depuis le 24 février 2022, l'Ukraine résiste à l'invasion russe. Le gouvernement de Zelenski, qui dénonce les violations des accords de Minsk, cherche à préserver la souveraineté du pays, issue de l'effondrement de l'URSS.
Pour protéger son État, l'Ukraine exige des garanties de sécurité solides. Zelenski aspire à rejoindre l'OTAN, bien que cette option semble actuellement écartée en raison des lignes rouges imposées pour un cessez-le-feu.
Une autre possibilité envisagée est le déploiement de troupes alliées, dirigées par la France et le Royaume-Uni. Bien que le Kremlin rejette cette initiative, elle représente une tentative tangible de dissuasion contre de futures invasions russes.
L'Ukraine insiste pour conserver son armée actuelle, sans que la Russie puisse imposer un démantèlement partiel. Cela laisserait le pays vulnérable face à une puissance nucléaire qui a déjà envahi son territoire.
Actuellement, l'Ukraine reçoit des chasseurs F16 de ses alliés européens, jugés cruciaux pour la dissuasion future. D'ici 2026, elle pourrait disposer d'au moins 70 de ces appareils, renforçant ainsi sa capacité militaire.
Kiev refuse toute ingérence russe dans son système électoral ou dans la désignation de ses dirigeants. La vision de la Russie sur la souveraineté ukrainienne diffère radicalement, souhaitant contrôler les choix politiques du pays.
De plus, l'Ukraine ne négociera aucune division de son territoire. Le président Zelenski, élu avec 72 % des voix en 2019, reste en fonction grâce à une loi martiale qui suspend les élections en temps de guerre.
En résumé, l'Ukraine cherche à survivre et à maintenir son identité. C'est précisément ce que Vladimir Poutine ne souhaite pas voir se réaliser. La lutte pour l'indépendance et la souveraineté continue, marquant un chapitre crucial de l'histoire ukrainienne.