La route D513, reliant Villerville à Trouville, suscite de vives inquiétudes. Les riverains et les élus s'interrogent sur l'état de cette route de 5 km, particulièrement durant l'été où elle voit passer 4 500 véhicules par jour. Les fissures impressionnantes sur cette chaussée, parfois profondes de plusieurs centimètres, posent un réel danger.
Le maire de Villerville, Michel Marescot, exprime son inquiétude en déclarant : « Attend-on la mort pour intervenir ? ». Sa préoccupation principale concerne la sécurité des usagers, notamment des motards et des cyclistes.
Pour remédier à cette situation, le maire appelle le Conseil départemental à agir. Il suggère de traiter la cause des fissures en empêchant les infiltrations qui provoquent des glissements de terrain. Cependant, cette proposition ne trouve pas écho auprès du département, qui refuse des travaux de grande ampleur.
Les autorités estiment que même des réparations coûteuses ne pourraient pas empêcher la route de glisser vers la mer. Actuellement, la collectivité dépense près de 100 000 euros par an pour maintenir cette route praticable.
Face à cette situation, certains riverains, comme Jocelyne, craignent que la construction d'une route bis ne nuise à la vitalité de Villerville. Elle affirme : « Si cette route ferme, les gens ne passeront plus par là et c’est la mort de Villerville. » Des scientifiques estiment pourtant qu'il est possible de restaurer durablement la route.
En attendant, des habitants comme Françoise, 61 ans, évitent d'emprunter la route par crainte d'abîmer leur véhicule. D'autres, comme Fabrice, ressentent la menace sur leur habitation à cause des affaissements spectaculaires.
Les conséquences des fissures sur les maisons sont de plus en plus préoccupantes. Fabrice souligne que l'état de sa maison pourrait être gravement affecté. Une autre riveraine, âgée de 76 ans, exprime sa tristesse en admettant qu'elle sait déjà qu'elle ne pourra pas profiter longtemps de sa maison.
La situation de la route D513 à Villerville est alarmante. Les inquiétudes des riverains et des élus mettent en lumière un besoin urgent d'intervention. Les solutions proposées sont encore en débat, mais la sécurité des usagers doit rester une priorité. Le temps presse pour trouver une issue durable à ce problème.