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Les Routes Gâchent Le Surplus Fiscal De Milei

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Routes - Les Routes Gâchent Le Surplus Fiscal De Milei

Introduction

La situation actuelle des infrastructures routières en Argentine soulève de nombreuses inquiétudes. Sous la présidence de Javier Milei, des décisions controversées ont été prises, mettant en lumière des problèmes de sécurité et de gestion des routes nationales. Cet article examine les conséquences de ces choix sur la vie quotidienne des Argentins.

Les conséquences du manque d'entretien routier

Le gouvernement de Milei a décidé de fermer la Direction de Vialité Nationale, responsable de l'entretien des routes. Cette décision a provoqué un détérioration rapide de l'infrastructure routière. Le gouverneur de Santa Fe, Maximiliano Pullaro, a dénoncé le collapsus des routes nationales, affirmant que la situation est alarmante.

Les accidents de la route sont en forte augmentation, avec une moyenne de 16 morts par jour. Ernesto Arriaga, journaliste spécialisé, souligne l'importance de construire des autovias pour réduire les collisions frontales. Le manque d'investissement dans les infrastructures de transport met en danger la vie de nombreux Argentins.

Les critiques des gouverneurs

Des gouverneurs, comme Ignacio Torres de Chubut, ont exprimé leur mécontentement face à l'inaction du gouvernement. Il a déclaré que les impôts collectés pour l'entretien des routes ne sont pas utilisés, mettant en péril la sécurité des citoyens. Selon lui, cette situation est inacceptable et nécessite une intervention urgente.

Gabriel Katopodis, ministre des Travaux publics de la province de Buenos Aires, a également critiqué la gestion de Milei. Il a révélé que les fonds destinés à la construction et à l'entretien des routes sont détournés. Les Argentins paient pour un service qui n'est pas assuré, ce qui est particulièrement préoccupant.

Des tragédies évitables

Récemment, une tragédie a frappé une famille en Patagonie, où quatre personnes ont perdu la vie dans un accident de la route. Le gouverneur Alberto Weretilneck a dénoncé le manque d'entretien des routes, soulignant que cette situation est une réalité tragique. Les familles touchées par ces accidents vivent des moments dévastateurs.

Le titre du journal Página 12 résume bien la situation : "La motosierra tue". L'abandon des routes par l'État est non seulement choquant, mais aussi dangereux pour la population. La gestion des infrastructures est une responsabilité essentielle du gouvernement, et son absence crée un climat d'insécurité.

Une vision controversée de l'État

Javier Milei se positionne comme un libertarien, affirmant que son rôle est de détruire les structures étatiques inefficaces. Cependant, cette approche soulève des questions sur la responsabilité de l'État envers ses citoyens. En amputant les services publics, il crée un vide dangereux dans la gestion des infrastructures.

La vision de Milei sur la corruption dans les travaux publics est fondée, mais sa méthode de "nettoyage" est discutable. Au lieu de réformer, il choisit de retirer l'État de ses obligations, laissant les routes dans un état de délabrement. Cette approche pourrait mener à une privatisation des services routiers, comme l'indiquent les critiques.

Conclusion

La situation des routes en Argentine est préoccupante. Les décisions de Javier Milei ont des conséquences directes sur la safety des citoyens. L'absence d'entretien et la fermeture des agences responsables mettent en lumière un problème plus vaste concernant la gestion des infrastructures. Il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures pour garantir la sécurité des Argentins sur les routes.

Publié le : 5 août 2025
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