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Badenoch exprime ses inquiétudes : le Royaume-Uni pourrait avoir besoin d'un plan de sauvetage du FMI.

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Royaume-Uni - Badenoch exprime ses inquiétudes : le Royaume-Uni pourrait avoir besoin d'un plan de sauvetage du FMI.

Inquiétudes de Kemi Badenoch sur l'économie britannique

Kemi Badenoch, la leader conservatrice, a exprimé sa profonde inquiétude quant à la possibilité que le Royaume-Uni doive solliciter un bailout du Fonds Monétaire International (FMI), semblable à celui de 1976. Lors d'une interview sur BBC Newsnight, elle a déclaré que le pays pourrait se retrouver dans une situation difficile si le gouvernement ne propose pas un plan de croissance économique.

Appel à la collaboration

Dans un effort de coopération, Badenoch a offert de travailler avec Sir Keir Starmer "dans l'intérêt national" pour réduire les dépenses de bien-être. Elle a souligné que des coupes dans le bien-être et une stratégie de croissance étaient nécessaires pour sortir le gouvernement d'un "cercle vicieux" de taxes croissantes et de finances publiques précaires.

Un responsable du Parti travailliste a réagi en qualifiant Badenoch de "brass neck" pour donner de tels conseils, rappelant que le gouvernement conservateur avait "fait s'effondrer l'économie".

Parallèles avec la crise de 1976

La crise de la livre sterling de 1976 a conduit le gouvernement de Jim Callaghan à demander un prêt d'urgence de 3,9 milliards de dollars au FMI. Cet événement a gravement ébranlé la crédibilité économique du gouvernement de l'époque. Interrogée sur les raisons qui la poussent à penser que le Royaume-Uni pourrait de nouveau avoir besoin d'un soutien du FMI, Badenoch a évoqué de nombreux indicateurs allant dans ce sens.

Elle a noté que plusieurs économistes respectés partagent cette inquiétude, tandis que d'autres la considèrent comme une exagération. Andrew Sentance, ancien membre de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre, a même mentionné des "parallèles troublants" entre la situation actuelle et celle de Denis Healey durant la crise de 1976.

Coûts d'emprunt et croissance

Badenoch a également abordé la question des coûts d'emprunt au Royaume-Uni, qui ont atteint un niveau record depuis 27 ans. Elle a décrit cette situation comme une "crise" des prix des obligations britanniques, soulignant que "nous ne croissons pas suffisamment". Selon elle, le Parti travailliste n'a pas de plan pour relancer la croissance économique.

Elle a critiqué l'idée que le Labour pourrait simplement s'en sortir grâce à sa propre righteousness, affirmant qu'une telle approche ne fonctionne pas. "Ils doivent élaborer un plan pour faire croître notre économie, sinon nous finirons par nous tourner vers le FMI", a-t-elle averti.

Propositions de collaboration avec le Parti travailliste

Badenoch a proposé un "branche d'olivier" au Premier ministre, suggérant qu'elle était prête à travailler ensemble pour éviter une crise. Elle a insisté sur le fait qu'il n'y a pas d'avantage pour l'opposition dans un pays en difficulté, et que tous devraient œuvrer pour le bien commun.

Les conservateurs ont des exigences claires pour collaborer avec Sir Keir, notamment le maintien du plafond des allocations pour deux enfants et des coupes dans le bien-être. Toutefois, ils n'ont pas soutenu le gouvernement lorsque le projet de loi sur le bien-être a été affaibli par une rébellion de députés en juillet.

Réactions et critiques

En réponse aux commentaires de Badenoch, une source du Parti travailliste a déclaré que les conservateurs avaient "fait s'effondrer l'économie" et que la situation des prêts hypothécaires était devenue critique. La capacité de Badenoch à donner des conseils économiques est jugée "stupéfiante" par ses opposants.

La situation économique actuelle suscite de vives inquiétudes, et les discussions autour d'un éventuel soutien du FMI restent au centre des préoccupations politiques. Les enjeux sont élevés, et il est impératif que les dirigeants agissent avec prudence.

Conclusion

Les déclarations de Kemi Badenoch révèlent des tensions croissantes concernant l'économie britannique. Avec des signes alarmants et des appels à la collaboration, l'avenir économique du pays dépendra des décisions politiques à venir. Les acteurs politiques doivent se concentrer sur des solutions viables pour éviter une crise majeure.

Publié le : 9 septembre 2025
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