Le nouveau schéma migratoire "un pour un" convenu avec la France est décrit comme robuste par la secrétaire d'État Yvette Cooper. Ce système vise à gérer les flux de migrants et à résister à d'éventuels défis juridiques. Cooper a assuré que des efforts considérables avaient été déployés pour garantir la solidité de ce dispositif.
Elle a également mentionné avoir été en contact étroit avec plusieurs gouvernements européens, qui ont exprimé des préoccupations concernant cet accord. Selon elle, l'Union européenne a été très supportive et utile dans ce processus.
Le plan prévoit le retour de 50 migrants par semaine de la Grande-Bretagne vers la France. Pour chaque migrant renvoyé, le Royaume-Uni acceptera un autre migrant ayant formulé une demande légale en France. Cela devrait agir comme un dissuasion pour les traversées en petits bateaux.
Cooper a indiqué que le gouvernement fournirait des mises à jour sur les chiffres au fur et à mesure de l'avancement du projet pilote. Elle a également souligné que ce schéma serait accompagné d'un plan visant à cibler ceux qui travaillent illégalement au Royaume-Uni, un facteur qui incite aux traversées.
Chris Philp, le secrétaire d'État à l'Intérieur de l'opposition, a qualifié le plan de gimmick, soutenant qu'il permettrait à la majorité des migrants illégaux de rester au Royaume-Uni. Il a critiqué la promesse du parti travailliste de "démanteler les gangs", affirmant qu'elle n'avait pas été efficace.
Philp a également rappelé que le projet initial de Boris Johnson pour le Rwanda aurait permis d'éliminer 100% des arrivées illégales, qualifiant la décision de Keir Starmer de l'abandonner de catastrophique.
Depuis 2018, plus de 170 000 personnes ont franchi la Manche en petits bateaux. Cette année, les chiffres atteignent des niveaux records, avec près de 20 000 arrivées au cours des six premiers mois de 2025.
Emmanuel Macron a souligné que cet accord aurait un effet dissuasif au-delà des chiffres retournés et a suggéré que le Brexit avait compliqué la gestion de l'immigration illégale pour le Royaume-Uni.
En somme, l'accord migratoire entre le Royaume-Uni et la France représente une tentative significative de gérer le défi migratoire. Malgré les critiques, le gouvernement insiste sur la robustesse de ce dispositif. Les prochaines étapes seront cruciales pour évaluer son efficacité et son impact sur les flux migratoires.