Le gouvernement britannique a réagi aux suggestions selon lesquelles l'accord tarifaire conclu avec les États-Unis pourrait nuire à la Chine. Il a affirmé qu'il n'existait aucun veto sur les investissements chinois dans cet accord. L'accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis a réduit les augmentations de tarifs sur les métaux et les voitures imposées par l'ancien président Donald Trump.
Cependant, il inclut des conditions exigeant que le Royaume-Uni réponde rapidement aux demandes américaines concernant la sécurité des chaînes d'approvisionnement en produits en acier et en aluminium exportés vers l'Amérique. Pékin craint que cela ne l'exclue de la fourniture de biens destinés aux États-Unis, affirmant que c'était un principe fondamental que les accords commerciaux bilatéraux ne devraient pas cibler d'autres pays.
Lors d'une conférence de presse régulière, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a été interrogé sur les accords commerciaux du Royaume-Uni avec les États-Unis et l'Inde. Lin Jian a souligné que la coopération entre les pays ne devrait pas nuire aux intérêts des tiers. La Chine, en tant que deuxième plus grande économie mondiale, est un partenaire commercial clé pour le Royaume-Uni.
En 2024, le commerce bilatéral a atteint 98,4 milliards de livres. En réponse aux derniers commentaires de la Chine, le gouvernement britannique a déclaré que l'accord avec les États-Unis était dans l'intérêt national pour sécuriser des milliers d'emplois dans des secteurs clés et protéger les entreprises britanniques.
Selon les termes de l'accord, le Royaume-Uni s'engage à répondre rapidement aux exigences américaines concernant la sécurité des chaînes d'approvisionnement pour les produits en acier et en aluminium destinés à l'exportation vers les États-Unis. Les droits de douane de 10 % imposés par Trump sur les importations restent en vigueur pour la majorité des biens britanniques entrant aux États-Unis.
Cependant, l'accord a réduit ou supprimé les droits de douane sur certaines exportations britanniques, notamment l'acier et l'aluminium. Le gouvernement britannique a précisé que les dispositions externes de l'accord n'étaient pas conçues pour nuire aux relations économiques mutuellement bénéfiques avec d'autres pays.
Les États-Unis et la Chine sont engagés dans une guerre tarifaire depuis le début de l'année. Les États-Unis achètent beaucoup plus à la Chine qu'ils ne lui vendent, ce qui a longtemps contrarié Trump. Son objectif était d'encourager les consommateurs américains à acheter des biens fabriqués aux États-Unis et d'augmenter les recettes fiscales.
Récemment, Trump a déclaré que des discussions entre les États-Unis et la Chine avaient abouti à un réajustement total des relations commerciales, avec des tarifs réduits ou suspendus des deux côtés. Les tarifs américains sur les importations chinoises devraient passer de 145 % à 30 %, tandis que les tarifs chinois sur certains produits américains tomberont de 125 % à 10 %.
En somme, l'accord tarifaire entre le Royaume-Uni et les États-Unis est perçu comme un moyen de renforcer les relations commerciales tout en répondant aux préoccupations de la Chine. Le gouvernement britannique affirme que cet accord est essentiel pour l'avenir du commerce et la protection des emplois au Royaume-Uni.