Le Royaume-Uni souhaite influencer la situation à Gaza. Le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, a annoncé que le pays reconnaîtrait un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette fin à la crise actuelle. Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions.
Lors d'une interview à New York, Lammy a évoqué les scènes horribles observées à Gaza et a appelé à un cessez-le-feu. Il a souligné l'importance de réduire la souffrance du peuple palestinien et d'établir un chemin vers la paix. Cette déclaration marque un tournant dans la politique britannique.
Le gouvernement britannique a précisé que la reconnaissance d'un État palestinien devait se faire à un moment où elle aurait un impact maximal dans le cadre d'un processus de paix. Lammy a exprimé l'espoir que cette décision puisse améliorer la situation sur le terrain.
Les partis d'opposition ont critiqué cette décision. Les Liberaux-Démocrates estiment que la reconnaissance devrait être immédiate. En revanche, les Conservateurs et Reform UK soutiennent que ce n'est pas le bon moment pour agir. Ils soulignent que la reconnaissance ne résoudra pas la crise humanitaire.
Le leader des Liberaux-Démocrates, Sir Ed Davey, a déclaré que la reconnaissance ne devrait pas être utilisée comme un outil de pression sur Israël. Il appelle à des actions concrètes, telles que l'arrêt des ventes d'armes.
Dame Emily Thornberry, députée travailliste, a qualifié ce changement de politique d'historique. Elle a insisté sur le fait que la reconnaissance ne doit pas être une fin en soi, mais plutôt le premier pas vers une solution à deux États. Cela souligne l'importance d'agir rapidement avant qu'il ne soit trop tard.
En revanche, la dirigeante conservatrice Kemi Badenoch a averti que la reconnaissance d'un État palestinien ne mettrait pas fin à la guerre ni ne ramènerait les otages. Elle a qualifié cette démarche de posture politique inappropriée.
Sir Keir Starmer a déclaré que pour avancer, Israël devait également accepter certaines conditions, comme un cessez-le-feu et un engagement vers une paix durable. Il a précisé que Hamas devait libérer tous les otages et désarmer. Ces conditions sont essentielles pour une résolution pacifique.
La situation à Gaza reste critique, avec des milliers de victimes depuis le début des hostilités. Le ministre a appelé à rétablir l'aide humanitaire et à permettre l'accès à des fournitures médicales.
La reconnaissance d'un État palestinien par le Royaume-Uni pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique au Moyen-Orient. Les réactions variées des partis politiques montrent que cette question reste délicate. Il est crucial que toutes les parties impliquées s'engagent dans un dialogue constructif pour mettre fin à la souffrance des populations.