Récemment, la Cour suprême britannique a pris une décision majeure concernant la définition légale d'une femme. Selon cette décision, la définition repose sur le sexe biologique et non sur le genre. Cela a conduit à la publication de nouvelles directives par le régulateur britannique de l'égalité.
La Commission pour l'égalité et les droits humains (EHRC) a précisé qu'une « femme transgenre est un homme biologique » et vice versa. Cette position a suscité des inquiétudes parmi les personnes transgenres, car elle affecte l'accès à des espaces réservés.
Selon l'EHRC, « les femmes transgenres ne devraient pas utiliser les services réservés aux femmes », que ce soit dans des magasins ou des hôpitaux. Cela inclut également les hommes transgenres dans les espaces réservés aux hommes. Cette directive vise à clarifier les règles d'accès.
Malgré cela, l'EHRC a souligné que « les personnes transgenres ne devraient pas se retrouver sans service ». Elle propose donc d'ajouter des toilettes mixtes pour répondre aux besoins de tous.
Pat McFadden, un responsable gouvernemental, a déclaré que cette décision ne signifierait pas la création d'une « police des toilettes ». Les magistrats ont statué que l'exclusion des femmes transgenres de certains espaces est légale si cela est jugé proportionné.
Cette décision a également des implications pour les écoles, où les élèves s'identifiant comme filles transgenres ne devraient pas utiliser les toilettes des filles. Cela soulève des questions sur l'inclusion et l'égalité des droits.
La Commission prévoit de publier de nouvelles directives concernant l'inclusion des personnes transgenres dans les sports de compétition. Une consultation des parties prenantes est prévue pour mai, suivie d'un code de pratiques actualisé à soumettre au gouvernement.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué la décision de la Cour Suprême, affirmant qu'elle apporte de la clarté. Cependant, il a également nuancé ses propos précédents sur le statut des femmes transgenres.
La décision de la Cour suprême britannique et les nouvelles directives de l'EHRC marquent un tournant significatif dans le débat sur les droits des personnes transgenres. Cela soulève des questions complexes sur l'égalité, l'inclusion et l'accès aux services. L'avenir de ces discussions dépendra de la manière dont la société et les institutions répondront à ces défis.