Rubio Écarte les Critiques sur la Réaction des États-Unis au Séisme en Birmanie

Réaction de Rubio sur la réponse des États-Unis au séisme en Birmanie

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a rejeté les accusations selon lesquelles Washington n'aurait pas été en mesure d'aider après le séisme en Birmanie. Ce séisme a causé des dommages considérables, notamment à Mandalay, l'une des zones les plus touchées. Interrogé par la BBC, Rubio a affirmé que "nous ne sommes pas le gouvernement du monde".

Critiques sur l'absence d'aide humanitaire

Des anciens responsables de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ont déclaré que la fermeture de l'agence avait empêché l'envoi de sauveteurs et de chiens de recherche. Rubio a précisé que les États-Unis devaient équilibrer leur aide humanitaire mondiale avec d'autres priorités nationales. "Il y a beaucoup d'autres pays riches dans le monde, ils devraient tous contribuer", a-t-il ajouté.

Il a également mentionné que les États-Unis avaient déjà des personnes sur place et qu'ils feraient de leur mieux pour aider. Cependant, il a souligné que le travail en Birmanie n'était pas facile en raison de la junte militaire qui n'apprécie pas l'intervention étrangère.

Accusations concernant les coupes d'USAID

Un ancien responsable d'USAID a signalé que la fermeture de l'agence, dirigée par le conseiller d'Elon Musk, avait limité la capacité de la Maison Blanche à envoyer des équipes de secours. Le séisme a causé la mort de plus de 3 000 personnes, et les États-Unis ont habituellement la capacité d'envoyer jusqu'à 200 sauveteurs et des chiens renifleurs dans de telles situations.

Rubio a attribué le manque d'accès à la situation politique en Birmanie, malgré une demande d'aide formelle du pays. Il a également affirmé que les États-Unis étaient prêts à continuer d'aider, mais que d'autres pays riches, comme la Chine et l'Inde, devaient également contribuer.

Réponse aux critiques des ONG

Rubio a rejeté les déclarations des experts en aide humanitaire, affirmant que l'incapacité à déployer une grande équipe de secours était due aux coupes budgétaires d'USAID. "Nous ne financerons plus ces ONG mondiales qui profitent de l'argent des contribuables américains", a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que les États-Unis étaient prêts à collaborer avec des gouvernements et des ONG appropriées sur le terrain.

Il a ajouté que la Maison Blanche avait tenté de déployer une équipe d'assistance en cas de catastrophe, mais que les coupes administratives avaient annulé des contrats logistiques nécessaires. Ces coupes avaient été mises en œuvre par le soi-disant Département de l'efficacité gouvernementale de Musk après que Trump ait ciblé l'assistance étrangère dès son arrivée au pouvoir.

Conclusion

En résumé, la réponse des États-Unis au séisme en Birmanie a suscité de vives discussions. Marco Rubio a défendu la position de son pays tout en appelant d'autres nations à prendre leurs responsabilités. Avec une situation humanitaire critique, l'avenir de l'aide reste incertain, mais l'engagement des États-Unis semble limité par des considérations internes.