Antoine Dupont souhaite utiliser son image de manière plus libre. Ce jeudi, lors du renouvellement du partenariat entre le Stade toulousain et Peugeot, il a exprimé son avis sur le contrôle des salaires dans le rugby français. Selon lui, ce contrôle est trop invasif pour les joueurs.
Dupont a souligné que la Ligue nationale de rugby (LNR) impose un plafonnement des salaires des clubs de Top 14, fixé à 10,7 millions d’euros jusqu’à la saison 2026/2027. Ce montant est actuellement en discussion entre les présidents de club pour l'avenir. Le président de la LNR, Yann Roubert, souhaite le diminuer après une première baisse due à la pandémie.
Le salary cap inclut l’exploitation de l’image des joueurs, notamment lors de contrats publicitaires avec des entreprises partenaires. Dupont a noté qu’il y a quelques années, ce sujet ne posait pas de problème. Aujourd'hui, il devient préoccupant pour la majorité des joueurs de l’équipe de France, qui se sentent restreints par ce système.
Il a déclaré : « Aujourd'hui, ça commence à faire beaucoup. » Les joueurs, à travers le syndicat Provale, estiment que leurs revendications ne sont pas écoutées par la Ligue. Malgré les records de droits télé et d’affluence, les salaires stagnent, voire diminuent, ce qui limite l'utilisation de leur image.
Dupont a également critiqué les méthodes de contrôle de la Ligue. Il a mentionné que la Ligue demande aux joueurs de déclarer tous leurs partenaires, même ceux qui ne sont pas liés au club. Cela crée une chasse aux sorcières pour démasquer les tricheurs, ce qui, selon lui, devient ridicule.
Il a ajouté que ces exigences sont de plus en plus invasives, ce qui affecte la liberté des joueurs. En avril 2025, le Stade toulousain a dû verser 1,3 million d’euros à la LNR pour régler des poursuites concernant le transfert de Melvyn Jaminet, soupçonné d’avoir enfreint le salary cap.
Antoine Dupont met en lumière des enjeux importants concernant l'utilisation de l'image des joueurs et le contrôle des salaires dans le rugby français. Ses déclarations soulignent la nécessité d'une réflexion sur ces règles pour garantir une meilleure équité et un respect des droits des joueurs. La situation actuelle nécessite une attention particulière pour évoluer vers un système plus juste.