Le rugbyman anglais Lewis Moody a récemment été diagnostiqué avec une maladie dégénérative incurable, relançant le débat sur les liens entre sports violents et santé. À 47 ans, il fait face à la maladie de Charcot, également connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique.
Cette maladie entraîne une paralysie progressive des muscles, souvent conduisant au décès dans un délai de trois à cinq ans. Malgré son état, Moody déclare : « Je ne me sens pas malade », illustrant ainsi la complexité de vivre avec une telle condition.
Moody a dû partager cette triste nouvelle avec ses deux enfants, âgés de 15 et 17 ans. Il a décrit cette annonce comme « la chose la plus difficile que j’ai jamais eue à faire ». Ses mots résonnent avec une profonde émotion, témoignant de l'impact personnel de cette maladie sur sa famille.
Il a exprimé l'importance de se concentrer sur l’instant présent. « Profiter de l’instant présent » est devenu un mantra pour lui, alors qu'il navigue à travers cette épreuve difficile.
Les déclarations de Moody ont suscité de nombreuses réactions dans le monde du rugby et au-delà. Les chercheurs s'interrogent sur les liens potentiels entre les sports de contact et des maladies comme celle de Charcot. Cela soulève des questions cruciales sur la santé des athlètes et les risques associés à des sports violents.
Les réflexions de Moody mettent en lumière non seulement son courage, mais aussi la nécessité d’une prise de conscience accrue concernant les risques de ces sports. La discussion sur la santé des athlètes doit continuer à évoluer.
Le diagnostic de Lewis Moody est un rappel poignant des défis auxquels font face les athlètes. Sa détermination à vivre pleinement chaque instant, malgré un avenir incertain, inspire et interpelle. Il est essentiel de continuer à aborder les questions de santé liées aux sports violents, tout en soutenant ceux qui souffrent de maladies dégénératives.