David Courteix, ancien sélectionneur des Bleues du rugby à 7, est au cœur d'une enquête du ministère des Sports. Cette investigation a été initiée suite à un signalement d'une ancienne joueuse, qui envisage de déposer plainte pour harcèlement moral ou maltraitance. Courteix a dirigé l'équipe de France de 2010 à 2024, menant à une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021.
Selon Midi Olympique, la Fédération française de rugby (FFR) a reçu un signalement fin janvier 2025. Ce dernier concerne un différend impliquant Courteix durant son mandat. La FFR a immédiatement lancé un processus d'analyse pour comprendre les faits évoqués, tout en respectant la présomption d'innocence.
La FFR a informé le ministère des Sports de la situation. Ce dernier a également débuté une procédure d'investigation. La fédération attend les résultats des deux enquêtes en cours. Dans l'intervalle, elle a demandé à Courteix d'être relevé de ses fonctions auprès des joueuses féminines.
Après les JO de Paris, où l'équipe a été éliminée en quart de finale, Courteix a rejoint le staff de l'équipe de France U20. Il est en charge de la défense de ce groupe, qui a récemment remporté le Tournoi des Six Nations de sa catégorie.
Contacté par Midi Olympique, David Courteix a choisi de ne pas s'exprimer sur cette affaire. Plusieurs membres de la FFR ont déjà été entendus dans le cadre de cette enquête. Le processus se poursuit, et la situation reste délicate pour toutes les parties impliquées.
Cette enquête soulève des questions importantes sur le climat au sein de l'équipe de France féminine de rugby à 7. La FFR, en tant qu'institution, doit veiller à ce que les athlètes se sentent en sécurité et respectés. Les résultats de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur l'avenir de Courteix et de l'équipe.
En résumé, l'enquête sur David Courteix met en lumière des enjeux cruciaux dans le sport. La FFR et le ministère des Sports prennent des mesures pour traiter cette situation avec sérieux. Les conclusions de cette enquête seront déterminantes pour l'avenir du rugby féminin en France.